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En juin, prions pour ceux qui fuient leurs pays

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L’intention de prière du pape au mois de juin porte sur les migrants

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Ce mardi 28 mai 2024, le pape François a demandé aux catholiques de prier, au mois de juin, pour tous ceux qui fuient leurs pays.

« Nous prions pour que les migrants qui fuient les guerres ou la faim, contraints à des voyages pleins de dangers et de violence, trouvent l’acceptation et de nouvelles opportunités de vie dans leurs pays d’accueil » a-t-il annoncé dans une vidéo publiée sur le site du Réseau mondial de prière du pape.

Dans son message, le Saint-Père raconte ce qui se déroule aux frontières de différentes parties du monde. On y voit des visages souffrants, des pieds qui marchent, des sacs remplis avec le peu de choses que les migrants ont réussi à emporter de chez eux. Mais l’on y voit également des gestes de solidarité, des étreintes et des projets d’accueil.

Il explique que ces personnes contraintes de quitter leur patrie, pour échapper à la guerre ou à la pauvreté, vivent des drames importants personnels et familiaux, auxquels s’ajoutent souvent un sentiment de déracinement. Il demande de prier pour que les terres d’accueil puissent changer leurs cœurs : « Celui qui accueille un migrant accueille le Christ (…). Un migrant doit être accompagné, promu et intégré. »

Enfin, le Saint-Père demande à ce que les migrants qui fuient la guerre ou la faim, et qui sont contraints à faire des voyages dangereux, puissent « trouver l’acceptation et de nouvelles opportunités dans la vie ».

La question des migrants et des réfugiés préoccupe le pape depuis le début de son pontificat. Dans l’exhortation apostolique Evangelii gaudium (2013), il déclarait déjà : « Les migrants me posent un défi particulier parce que je suis pasteur d’une Église sans frontières qui se sent mère de tous. Par conséquent, j’exhorte les pays à une généreuse ouverture, qui, au lieu de craindre la destruction de l’identité locale, soit capable de créer de nouvelles synthèses culturelles. »

Des années plus tard, dans l’encyclique Fratelli tutti (2020), il appelle à « un cœur ouvert au monde » et au respect du « droit de tout être humain de trouver un lieu où il puisse (…) se réaliser intégralement comme personne ». Il souligne également la nécessité de développer une « culture de la rencontre » dans laquelle des points de contact sont établis, des ponts sont construits et des projets sont conçus afin d’inclure tout le monde.

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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