La Villetta della Misericordia @ Sant'Egidio.org

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Sant’Egidio: la « Villetta della misericordia » pour qui n’a pas de maison

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Une initiative née du Jubilé de la miséricorde

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Parmi les initiatives en vue de la Journée des pauvres de demain, dimanche 15 novembre., 2020, Radio Vatican (Francesca Sabatinelli) signale, sur le campus du Centre hospitalier universitaire Gemelli de Rome, une petite structure de la Communauté Sant’Egidio qui accueille les pauvres et sans-abris.

Cette « Petite maison de la miséricorde » accueille « des personnes sans domicile, jetées dans la rue par la pauvreté, la folie, la faiblesse, par une société qui ne veut pas leur faire face »: « Ce n’est pas un choix de dormir sur des bancs, tout comme ce n’est pas un choix de dormir dans des sous-sols, des couloirs ou des salles d’urgence d’hôpitaux. »
La « Villetta » est un «refuge», indique la responsable, Gianna Iasilli, qui œuvre depuis des années, avec de nombreux bénévoles de la Communauté de Sant’Egidio, aux côtés de ceux qui, souvent, «ne sont plus appelés par leur nom».

Elle a été fondée en 2016, lors du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, en guise de réponse à l’invitation du pape François à faire un geste concret.

Le fondateur de Sant’Egidio, Andrea Riccardi, a donc demandé à la direction générale du prestigieux hôpital universitaire Gemelli de pouvoir utiliser une installation laissée en friche sur le campus pour accueillir les sans-abri. Grâce à une collaboration entre la Communauté de Sant’Egidio, la Fondation de la Polyclinique Gemelli, l’Institut Toniolo (propriétaire du bâtiment) et l’Université catholique du Sacré-Cœur. Elle accueille maintenant vingt personnes, sans distinction de sexe, d’âge ou de nationalité.

On peut non seulement y manger et de dormir, mais on reçoit aussi une assistance médicale, logistique, une protection constante, des conseils pratiques et administratifs; une solidarité qui ne s’est pas arrêtée avec l’irruption de la pandémie, rapporte la même source.

Gianna Iasilli confie: «Depuis ce mois de septembre 2016, des dizaines et des dizaines de personnes sont entrées dans la Villetta, certaines d’entre elles vivent maintenant dans d’autres situations de logement, certainement meilleures. Ce sont des réussites. Nous avons aussi eu des personnes très malades, qui n’ont pas survécu, mais personne n’est mort dans la rue. C’est pourquoi je pense que nous pouvons dire que, même dans ce cas, ils n’ont pas connu la culture du déchet, parce qu’ils ont été accompagnés jusqu’au bout.»

Pour elle, la Villetta constitue «un tremplin», «comme un pont entre la rue et une vraie maison, qui est le désir, le rêve, l’attente pour beaucoup d’hôtes».

Il y a des problèmes, avoue-t-elle, mais ce n’est rien à côté de ce que signifie «voir quelqu’un qui retrouve sa dignité», qui «rend grâce et demande à rendre», et qui est invité à «aider au service des plus pauvres, pour découvrir, ensemble, la béatitude que personne n’est si pauvre qu’il ne puisse aider l’autre».

Voilà en somme l’expérience de la Villetta della misericordia, celle de réaffirmer que «rien n’est impossible, et qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir»

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Rédaction

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