Le p. Maccalli et Nicola Chiacchio, capture @ Avvenire

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Mali: libération du p. Pierluigi Maccalli, «un grand signe d’espérance»

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Deux Italiens libérés en même temps que Sophie Pétronin

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La libération du père Pierluigi Maccalli, 59 ans, missionnaire de la Société des Missions africaines, « constitue un grand signe d’espérance pour nous tous, pour l’Afrique et pour l’Église universelle », a déclaré Mgr Protase Rugambwa, archevêque tanzanien, secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, commentant la nouvelle de la libération du missionnaire italien qui avait été enlevé au Niger le 17 septembre 2018, indique l’agence vaticane Fides ce vendredi 9 octobre 2020.

La nouvelle fait aussi la Une de L’Osservatore Romano en italien du 10 octobre 2020. Le prêtre, enlevé le 17 septembre 2018, a été libéré avec un autre otage italien, Nicola Chiacchio, un jeune disparu dans le Nord du Mali en février 2019 alors qu’il voyageait à vélo, selon les media italiens. Avvenire avait diffusé une vidéo de 24 secondes tournée le 24 mars dernier, attestant que les deux Italiens étaient en vie et détenus ensemble.

Ils ont été libérés le 8 octobre, en même temps de la Française, Sophie Pétronin, enlevée le 24 décembre 2016,  et que l’homme politique malien Soumaïla Cissé, 70 ans, enlevé le 25 mars dernier.

Mgr Rugambwa a souligné que cette libération a lieu « au cours du mois d’octobre, traditionnellement dédié à la mission, et en vue de la célébration de la Journée missionnaire mondiale », le 18 octobre 2020. « L’amour de Dieu est plus grand que toute difficulté et que tout obstacle, a dit le secrétaire. C’est la leçon que nous donne le cas du père Maccalli. »

Il s’agit du « signe » et du « témoignage vibrant que la grâce du Christ œuvre et redonne aujourd’hui espérance, dans des situations marquées par la violence, le conflit et la pandémie », a ajouté l’archevêque.

« Cette affaire », a expliqué le secrétaire, « rappelle que les missionnaires sont toujours aux côtés des populations, qu’ils ne s’enfuient pas, même dans des situations difficiles et qu’ils donnent la vie pour l’Évangile ».

Les missionnaires quittent leurs pays « parce que la force qui les guide est une force qui vient d’en haut, c’est l’Esprit de Dieu », a poursuivi Mgr Rugambwa. « Ils restent, même dans les contextes les plus difficiles, non pas grâce à leurs idées ou à leur détermination, mais animés et soutenus par la grâce de Dieu. »

L’archevêque espère « que cette libération constitue un pas en avant qui remet à l’ordre du jour le dialogue et qu’elle soit une semence permettant de promouvoir la paix, la réconciliation et la fraternité dans la région du Sahel, tourmentée par la violence, et sur tout le continent africain ». « Nous espérons et nous prions, a-t-il conclu, qu’une telle heureuse conclusion puisse s’enregistrer dans tous les autres cas d’enlèvement en Afrique et dans d’autres parties du monde. »

La conférence épiscopale italienne (CEI) a salué la libération de leurs compatriotes dans un tweet: « Nous accueillons avec joie la nouvelle de la libération au Mali du père Pierluigi Maccalli et de Nicola Chiacchio. »

Selon le gouvernement malien, ces otages étaient aux mains du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda.

Avec Anita Bourdin

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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