Plage © Wikimedia commons

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Pendant les vacances, retrouver son intériorité, par le card. Becciu

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Ouverture d’une porte sainte à Bibione

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Le cardinal Angeli Becciu, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, a célébré une messe pour l’ouverture d’une « porte sainte du Pardon » à Bibione, sur la mer Adriatique, le 2 août 2020. Il a souhaité que les vacances soient une occasion de « retrouver son intériorité ».

Située près de la plage, dans la paroisse de Santa Maria Assunta, la porte est dédiée à saint Jean-Paul II. Elle sera ouverte jusqu’au 16 août. Le préfet a salué « un événement de grâce, né du jubilé de la miséricorde de 2016 », permettant de « méditer sur les profondes valeurs humaines et chrétiennes ».

Dans son homélie rapportée par L’Osservatore Romano, le cardinal Becciu a souhaité qu’elle soit pour les touristes « un encouragement à vivre les vacances comme occasion de dialogue et d’amitié, de repos et de régénération, non seulement physique, mais aussi spirituelle » : « Cette année, après la période dramatique de la crise sanitaire, qui demande encore de la prudence et le sens de la responsabilité, il est plus que jamais nécessaire de retrouver son intériorité, un équilibre intérieur pour poursuivre avec espérance et avec force le chemin de la vie. »

« Traverser la porte sainte, a souligné le cardinal Becciu, signifie vouloir rencontrer le Seigneur et faire un pas vers Lui. Le premier pas à accomplir est de nous reconnaître pêcheurs, de reconnaître que nous avons commis de nombreuses bévues, que nous nous sommes attachés à de fausses sécurités, qui déçoivent tôt ou tard. Et ainsi nous pourrons élever le regard et voir le visage miséricordieux de Dieu et ses bras grand ouverts qui nous invitent à changer de vie, à le suivre sur le chemin du commandement de l’amour, sans exclure personne ».

« Après avoir franchi la porte sainte, il faut retourner chez soi avec le cœur meilleur, avec l’âme plus pure, avec la promptitude sincère de pardonner, avec la décision de vouloir toujours tendre la main pour secourir et essuyer les larmes de nos frères », a-t-il exhorté.

Rappelant que Jean-Paul II fut un grand témoin de la miséricorde divine, le préfet s’est arrêté particulier sur la défense de la famille que mena le pape polonais dans un monde qui tente « de l’amoindrir ou de la dénaturer ».

Jean-Paul II, a-t-il ajouté, « a eu le courage de défendre la vie humaine, de sa conception à sa fin naturelle », alors que « se diffuse la culture du rebut » : « Les plus faibles sont rejetés car l’égoïsme ne les supporte pas, mais les sent comme un poids ». Pour le cardinal, « ce manque d’amour est signe d’une régression de civilisation ».

Jean-Paul II, a-t-il enfin souligné, « a eu le courage d’aller à la rencontre des jeunes pour les aider à se libérer de la culture du vide et de l’éphémère ». Et le préfet d’assurer en conclusion que « les saints ne demandent pas à être applaudis ou vénérés, mais surtout à être imités ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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