Sainte-Marthe, 10 mai 2020 © Vatican Media

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Lectures de dimanche : « La communion surmonte les tempêtes de la vie »

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« Face à la difficulté, ce qui n’a pas de valeur tombe »

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« La communion surmonte les tempêtes de la vie » : c’est le titre de la méditation de Mgr Francesco Follo sur les lectures de dimanche prochain, 9 août 2020 (19ème Dimanche du Temps ordinaire – Année A – 1Roi 19,9a. 11 – 13a ; Ps 84 ; Rm 9, 1 – 5 ; Mth 14, 22 – 33).

« Face à la difficulté, ce qui n’a pas de valeur tombe, constate l’observateur permanent du Saint-Siège à l’Unesco à Paris. Même toutes nos hypothèses pieuses, nos pieuses élévations tombent devant la réalité concrète. C’est autre chose qui résiste, c’est seulement l’or qu’est la foi. »

Avant-propos

En ce dimanche, le centre du récit de l’Évangile d’aujourd’hui est l’expression « marcher sur l’eau » qui est répétée quatre fois, deux fois par Jésus et deux fois par Pierre. Marcher sur l’eau est le désir fondamental de l’homme – les eaux représentent l’abîme, la mort – de ne pas être englouti par la mort, de vaincre le mal et la mort. Et la foi est ce qui vous permet de marcher sur l’eau.

            Le contexte du récit l’histoire d’aujourd’hui est très suggestif car il représente notre situation après Pâques. Jésus est absent, il est resté seul sur la montagne à prier. Aucun de nous ne le voit. Il est absent, tout seul, sur la montagne, pour être auprès de son Père. Dans la nuit de la vie nous sommes sur un bateau, tous seuls, à ramer pour accomplir la traversée qu’il nous a ordonné de faire.

En réalité, Lui, il n’est pas absent, il est présent dans le pain multiplié et partagé (cf. dimanche dernier). C’est-à-dire que dans l’amour fraternel concret, dans le don de l’Esprit, nous avons la présence même de Dieu qui nous fait passer de la mort à la vie. Mais les apôtres pensent que ce pain est un fantôme, un rituel à célébrer, mais cela a quelque chose à voir avec la vie.

Et, entre autres, nous avons dans l’Évangile de Matthieu trois scènes qui parlent d’une barque. La barque est dès toujours un symbole de l’Église et représente l’Église dans ses trois situations :

– dans la première scène, au chapitre 8, Jésus est avec ses apôtres, il dort et se réveille alors qu’’il semble qu’ils coulent. Cela représente la première vicissitude de l’Église qui est sur la même barque avec Jésus, avec Jésus endormi et se réveillant ; c’est-à-dire avec Jésus ressuscité. C’est la première tempête que les disciples ont connue. Juste dans cette première tempête, Jésus « fait » le pain, c’est-à-dire qu’il donne sa vie pour nous.

– Dans la deuxième scène (celle de l’Évangile d’aujourd’hui) Il n’est plus là : c’est l’histoire de l’Eglise après la Résurrection et l’Ascension. Il est sur la montagne, seul, en train de prier. Nous sommes seuls ici-bas, confrontés aux mêmes difficultés, essayant de marcher sur l’eau comme lui, mais comment y parvenir ? C’est notre problème. C’est le problème de l’Église, c’est le problème de la foi.

– enfin, la troisième scène, décrite au chapitre 16, où Jésus est sur la barque avec ceux qui n’ont pas du pain. Le Christ demande s’ils ont du pain, mais sans trop de levure, car il y a du pain, mais ce pain est corrompu par la levure de puissance et d’autres mauvaises levures.

Le pain que Jésus nous donne c’est pour surmonter les tempêtes de la vie, c’est toujours de marcher, comme il a marché. Comme le pain d’Élie qui lui a servi pour marcher quarante jours et quarante nuits, jusqu’au mont Oreb (cf. 1 Rois, 19).

Quant à la barque, n’oublions pas que c’est quelque chose de très fragile et qui est entre la terre et le ciel, suspendue dans le vide, minée par l’abîme. En outre, dans la nuit la barque est particulièrement impressionnante : elle n’est enveloppée par rien, sauf par l’incertitude. Si alors on se retrouve avec de hautes vagues, avec le vent contraire, c’est une situation très difficile. Et cette scène est un peu la figure de notre vie : nous sommes tous sur la barque, la mer est agitée, le vent est contre elle et l’abîme est aussi contre elle.

Nous sommes en difficulté, mais les difficultés sont la pierre de touche qui raye tout ce qui n’est pas de l’or loin. Face à la difficulté, ce qui n’a pas de valeur tombe. Même toutes nos hypothèses pieuses, nos pieuses élévations tombent devant la réalité concrète. C’est autre chose qui résiste, seulement l’or qui est la foi.

Et c’est pourquoi Paul se vante des tribulations, parce que les tribulations broient (tribuler signifie broyer) cette pierre qui est notre cœur. Et dans ce broyage le cœur est purifié et il ne reste que l’espérance qui ne déçoit pas.

Pour conclure cette prémisse, je voudrais également mentionner le fait qu’aujourd’hui l’Évangile parle de deux solitudes, celle des disciples qui sont seuls ou, mieux encore, isolés sur la barque La leur est une solitude d’isolement, de fermeture sur soi-même et chacun tente de se sauver. Ils sont liés entre eux par la peur.

Le Christ seul sur la montagne pour prier n’est pas isolé car il est communication avec le Père par la prière. La solitude est différente de l’isolement quand on est en communion avec Dieu et, en lui, avec les frères. C’est pourquoi il est important d’imiter Jésus en prière.

  • Prière de Jésus qu’il faut imiter

En lisant la péricope évangélique que la liturgie nous propose aujourd’hui, notre attention est tout de suite attirée par la puissance de Jésus, qui marche sur les eaux, et par sa parole qui calme la tempête sur le lac.

Mais je crois aussi utile et opportun rappeler ce qui précède et ce qui suit ce miracle, qui nous montre comme le Christ ne soit pas seulement celui qui multiplie les pains et les poissons mais aussi le Seigneur qui domine la nature. En effet au début de cet évangile Saint Mathieu nous parle de la prière solitaire de Jésus (« il monta dans la montagne pour prier à l’écart » – Mth 14,23) et en fin nous raconte la profession de foi des disciples (« Vous êtes vraiment le Fils de Dieu » Mth 14,33).

Dans le rythme intense de sa journée, Jésus a toujours su trouver le temps pour la prière personnelle : soit le matin tôt soit le soir tard, après avoir renvoyé́ les foules comme on vient de le lire dans cet épisode de l’Evangile. Certes, pour nous c’est impossible épuiser et pénétrer jusqu’au fond du secret de cette prière solitaire de Jésus ; néanmoins on peut s’y approcher un peu plus en gardant à l’esprit le fait que Jésus s’adresse à Dieu en l’invoquant toujours avec le nom de « Père ». Sa prière est avant tout une prière filiale. De surcroît en vertu de cette caractéristique foncière, elle est aussi obéissante.

La prière de Jésus est à la foi la prière du Fils et celle du Serviteur du Seigneur. Et à vrai dire, même dans le mot « père » sont inclues ces deux dimensions de familiarité et d’obéissance. Donc la conscience d’être le Fils et la totale dépendance de Dieu sont les deux pôles de la prière de Jésus, mais elles sont avant tout la structure même de sa personne. Mais il ne devrait-il être ainsi pour chaque chrétien ? Je dirai que oui.

Jésus n’est pas seulement le fils de David descendent messianique et royal, le Serviteur dont Dieu se complaît, mais il est aussi le fils unique, le bien-aimé, celui qui est semblable à Isaac, qui est donné par Dieu le Père pour le salut du monde. Au moment où Jésus à travers la prière vit avec intensité sa nature de Fils et l’expérience de la paternité de Dieu (cfr. Lc 3,22b), on voit descendre l’Esprit (cfr. Lc 3,22a), qui le conduit à sa mission et qui par lui sera répandu depuis le siège élevé de la croix, à fin qu’il puisse éclairer l’œuvre de l’Eglise.

Il faut donc regarder à Jésus et à sa prière, qui traverse toute sa vie (et pas seulement l’épisode d’aujourd’hui), comme un canal qui irrigue et arrose l’existence, les relations, les gestes, etc. …, et qui le conduit au don total de soi, selon le projet d’amour de Dieu le Père pour les hommes. Pierre de renouveler devant Dieu notre décision personnelle de s’ouvrir à sa volonté, de lui demander la force de conformer notre volonté à la sienne, en tout moment de notre vie, toujours en obéissance de son projet d’amour pour nous.

  • Une invocation pour tous les jours

Mais venons à la partie centrale de la narration évangélique d’aujourd’hui : le navire secoué par les flots de la mer, la peur des disciples, les paroles de Jésus et le cri de peur de Pierre. Le premier des apôtres offre sa peur à Celui qui aime et cri « Seigneur sauve-moi ». L’important est avoir la foi et prier comme Pierre.

Si l’on regarde à cette scène, on voit Pierre qui marche sur les eaux comme Jésus, mais non grâce à sa propre puissance. Cette possibilité repose uniquement sur la parole du Seigneur (« viens ») et la force réside entièrement dans la foi. Il s’agit d’un grand enseignement pour tout le monde. Disons-le bien : seulement accroché à cette foi le disciple peut répéter les mêmes miracles du Seigneur.

Cependant, cette foi commence à ce fêler comme une vitre (« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »), alors le disciple revient à être une proie facile des forces du mal. Le doute, dont on parle ici, n’est pas de nature intellectuelle concernant des vérités de foi, mais il est plutôt un manque de confiance face aux difficultés de la vie, ou bien encore la carence de foi en l’Amour qui nous a créés.

Saint Pierre a peur quand il regarde seulement à soi-même, à la force du vent, et non à la présence amoureuse de Jésus. De cette façon la peur tue le courage et fragilise la rencontre avec le Seigneur.

En tout cas Saint Pierre a su demander à Jésus d’exercer son autorité au profit de son rapport avec Lui. Toutefois l’audacieuse requête de l’apôtre exprime une vraie foi en le Seigneur des éléments et une sincère affection pour lui.

Sans réfléchir au danger, brûlant de ferveur spirituelle pour la présence du Sauveur, Pierre sort du bateau. Mais aimant avec peu de constance et avec une sagesse amoindrie il se fait emparer par la peur des rafles d’un vent soudain et de cette façon Jésus est contraint de le saisir de la main, comme il l’avait fait pour la belle mère malade du prince des apôtres. Et la main du Seigneur le sauve.

Parfois on arrive à mieux supporter des lourdes épreuves plutôt que des souffrances de moindre importance. Pierre, le marin, que jusqu’à se moment-là il avait lutté contre la mer, maintenant est saisi par la peur du vent. Au vrai ce qui changea ne furent pas les conditions   extérieures, mais l’état d’esprit. Mais si la peur ne crée pas l’amour, toutefois elle est capable de le susciter : un amour qui nous constitue et auquel il est raisonnable s’écrier : « Seigneur sauvez-moi ». A cet homme qui hurlait sa souffrance et sa demande de vie Jésus tend immédiatement sa main et il le saisit, en lui disant : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? ». La main tendue et la douce réprimande ont la capacité à eux seuls de renforcer la foi des présents bien plus que la vue de Jésus qui marche sur les eaux. Le Seigneur exauce toujours la demande de foi et quand la foi se réveille, il n’y a aucun besoin que Jésus donne des ordres au vent : « Et lorsqu’ils furent montés dans la barque, le vent tomba », et « Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, disant : ‘Vous êtes vraiment le Fils de Dieu’ » (Mt 14,33).

3) Jésus ne tend pas seulement sa main.

La réponse au cri de peur équivaut à un geste concret d’amour fraternel. Le Seigneur nous rejoint au centre de notre faible foi. Il nous rejoint et il ne nous pointe pas du doigt à fin de nous accuser, mais il tend sa main pour saisir la nôtre et il efface la peur un embrassement. Jésus est alors la splendeur d’une étreinte, qui humainement il a appris de sa Mère, Marie. Cette humble et grande femme qui était « Vierge humble de cœur et qui mettait tout son espoir dans la prière du pauvre » (cfr. Saint Ambroise, De Virginibus II,2).

Cette créature par la plénitude de sa grâce, qui l’avait comblé du premier instant de son existence, vivait comme une vierge, c’est-à-dire comme quelqu’un qui est conscient d’être constamment aimé par Dieu. La virginité est la gratuité de l’amour de Dieu qui donne la vie. On ne peut pas obliger l’autre à nous aimer, on peut seulement recevoir son amour.

La vierge Marie était donc humble et mettait tout son espoir dans la prière du pauvre, en demandant que cet amour gratuit fût renouvelé à chaque instant, que la plénitude de grâce fût renouvelée constamment.

Saint Thomas d’Aquin affirme que la charité, en tant qu’attractive, est pour l’homme, même atteint par le péché, plus puissante et forte que tout attractive naturelle (Saint Thomas, Summa Theologiae II-II q. 23 a. 2). La charité est incomparable, en tant qu’attractive attachante, par rapport à l’attractive naturelle de l’homme vers la femme.

La virginité vécue par les consacrés du monde entier est un amour qui naît du bonheur de se savoir aimés par Dieu : elle donc ne naît pas d’une carence et elle n’est pas moindre par rapport à l’amour conjugal. Bien au contraire elle est plénitude.

Ces vierges consacrées montrent par leur vie ce que Saint Augustin dit de la beauté de Jésus : « Pour nous qui croyons, que Epoux apparaisse toujours dans sa beauté. est beau comme Dieu, puisque le Verbe est Dieu; il est beau dans le sein de la Vierge il se revêt de la nature humaine sans se dépouiller de la nature divine: il est beau dans sa naissance, ce Verbe enfant; car cet Enfant à la mamelle, et dans les bras de sa mère, donne la parole aux cieux, fait chanter sa gloire par les anges ; une étoile amène à sa crèche les Mages qui l’y adorent, lui qui est la nourriture des pacifiques . Il est donc beau dans le ciel et beau sur la terre; beau dans les entrailles virginales, beau dans les bras maternels; beau dans ses miracles et beau dans la flagellation; beau quand il nous invite à sa vie, beau quand il méprise la mort ; beau quand il donne son âme, et beau quand il la reprend; beau sur la croix, beau dans le sépulcre, beau dans le ciel » (Saint Augustin, Enarrationes in psalmos, 44, 3).

A cette beauté les Vierges se sont consacrées avec bonheur comme l’indique aussi la prière solennelle de consécration : « Heureux ceux qui consacrent leur vie au Christ et le reconnaissent comme source et raison d’être de la virginité. Ils ont choisi d’aimer Celui qui est l’époux de l’Eglise Et le Fils de la Vierge Mère !» (Rite de Consécration des Vierges 24).

 

Lecture patristique

Saint Jean Chrysostome

In Matth 49, 3 ; 50, 1 – 2

 

Raison de la retraite de Jésus sur la montagne

Jésus garde comme pratique habituelle avant d’accomplir des grands miracles, celle de renvoyer les foules et aussi les disciples, à fin nous apprendre à ne pas rechercher la gloire des hommes et à ne pas se conformer à l’avis des foules. Et d’ailleurs le mot utilisé ici par l’évangéliste « obligea », montre le grand désir que les disciples avaient de rester en compagnie de Jésus.

Jésus donc les éloigne sous prétexte qu’il doit congédier la multitude, mais en réalité il veut rester seul pour se retirer sur la montagne. Et il se comporte de cette façon pour nous donner un nouvel enseignement : il ne faut pas demeurer toujours avec les foules, mais il ne faut même pas les enfuir toujours ; il faut par contre faire les deux choses à la fois, et il faut les faire avec profit selon l’alterne nécessité et opportunité.

Mais pourquoi Jésus mont-il sur la montagne ? pour nous apprendre que le désert et la solitude sont propices quand on veut prier Dieu. C’est pour cette raison qu’il se retire souvent dans des lieux solitaires où il passe sa nuit en oraison continue. De cette façon il nous pousse à rechercher le temps et le lieu les plus tranquilles pour nos prières. En effet la solitude est la mère de la paix et de l’apaisement ; il s’agit d’un port tranquille qui nous met à l’abri des tumultes du monde. C’est pour cela alors que Jésus se retire sur la montagne.

Ces disciples par contre sont à nouveau submergés par les flots et ils doivent supporter une violente tempête. Mais si là-bas le Seigneur était avec eux sur le bateau, ici ils sont seuls et éloignés du Maître. En effet il veut les conduire doucement et petit à petit vers des expériences de plus en plus profondes. En particulier il veut ils apprennent à supporter courageusement tout ce qui leur arrive. Quand ils étaient en train d’encourir dans le premier danger Jésus était présent même s’il dormait, et il aurait pu leur offrir une aide immédiate.

Or pour les habituer une patience majeure il ne resta pas avec eux, mais il se retire en permettent qui se développe une grande tempête dont la violence fait craindre qu’il n’y ait plus d’espoir. Et il les laisse tout la nuit à la merci des flots pour réveiller – comme je pense – leur cœur endurci.

En effet ceci était le résultat de la peur qui était augmentée aussi par les ténèbres de la nuit.

En réalité outre cette profonde et aigüe peur, Jésus veut exciter chez les disciples un plus grand désir et un constant souvenir de lui : c’est pour cela qu’il ne se présente pas immédiatement à eux.

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Mgr Francesco Follo

Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000.

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