Le pape rencontre des pèlerins chinois © L'Osservatore Romano

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Accord Chine-Saint-Siège : "une porte s'est ouverte"

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Présentation d’un ouvrage à Rome

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« Une porte s’est ouverte, qui peut être difficilement refermée », a affirmé Mgr Claudio Maria Celli un an après l’Accord provisoire signé à Pékin entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine, le 22 septembre 2018.
L’ex sous-secrétaire pour les relations avec les Etats a présenté l’ouvrage “L’Accord entre le Saint-Siège et la Chine. Les catholiques chinois entre passé et futur” (Urbaniana University Press) – préfacé par le cardinal Pietro Parolin – le 26 septembre 2019, en présence du chef du Bureau politique et du premier secrétaire de l’ambassade de Chine à Rome. Vatican News revient sur cet événement.
Pour Mgr Celli, cet accord est “historique” puisqu’il permet à tous les évêques chinois d’être en communion entre eux et avec le successeur de Pierre, pour la première fois depuis 70 ans. Dans cette même veine, a-t-il souligné, les lignes pastorales à propos de l’enregistrement civil du clergé en Chine, publiées le 28 juin dernier, rappellent que « l’amour pour son pays » et les exigences de la vie catholique « ne sont pas en contradiction ».
De son côté, Romano Prodi, ex-président de la Commission européenne, a mis l’accent sur les retombées sociales et géopolitiques de cette décision pour la Chine, qui a connu des changements vertigineux ces 30 dernières années. L’Accord a été rendu possible, a-t-il expliqué, parce que sous le pontificat de François, les autorités chinoises ont perçu l’Eglise comme « plus universelle et moins occidentale ».
Enfin, le père Federico Lombardi, ancien directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a souligné que l’Accord avait pu voir le jour grâce à « la fidélité des catholiques chinois et de leurs évêques » ces dernières décennies : s’ils n’avaient pas été liés spirituellement au pape de façon si extraordinaire, a-t-il estimé, les dirigeants ne se seraient pas rendu compte de la solidité de cette communion et ils n’auraient pas créé les conditions d’une entente.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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