Terre Sainte : une minute de silence pour la paix

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Cinq ans après la rencontre des présidents palestinien et israélien au Vatican

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A 13h ce 8 juin 2019, les Eglises du monde entier observaient une minute de silence, en mémoire de la rencontre pour la paix en Terre Sainte, organisée cinq ans plus tôt (8 juin 2014) dans les Jardins du Vatican avec les présidents israélien Shimon Peres et palestinien Mahmoud Abbas.
Le pape François lui-même a observé cette minute de silence avec les participants à une rencontre de Pentecôte de Charis – organisme de service du Renouveau charismatique : « Je voudrais le faire avec vous, a-t-il proposé au terme de l’audience Salle Paul VI : anticiper de 25 minutes le geste réalisé aujourd’hui dans toute l’Eglise, une minute de silence pour la paix. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui c’est l’anniversaire, le cinquième anniversaire, de la rencontre ici au Vatican des présidents de l’Etat de Palestine et de l’Etat d’Israël. Nous avons prié ensemble pour la paix. »
Il a aussi publié ce tweet : « Seigneur, désarme la langue et les mains, renouvelle les cœurs et les esprits, pour que le mot qui nous fait nous rencontrer soit toujours ‘frère’, et que la paix devienne le style de notre vie. #UneMinutePourlaPaix. »
Trois jours plus tôt, à l’audience générale du 5 juin, le pape avait promu cette initiative : « Le 8 juin, à 13 heures, nous sommes invités à consacrer ‘une minute pour la paix’ – de prière, pour les croyants ; de réflexion, pour ceux qui ne croient pas : tous ensemble pour un monde plus fraternel. »
Le 8 juin 2014, Shimon Peres et Mahmoud Abbas se sont unis en prière pour la paix en Terre Sainte, aux côtés du pape François – qui les a invités – et du patriarche œcuménique Bartholomé Ier.
À la fin de la prière – qui a eu lieu en présence de chrétiens, juifs et musulmans – le pape François avait souligné : « Pour faire la paix, il faut du courage, bien plus que pour faire la guerre. Il faut du courage pour dire oui à la rencontre et non à l’affrontement ; oui au dialogue et non à la violence ; oui à la négociation et non aux hostilités ; oui au respect des accords et non aux provocations ; oui à la sincérité et non à la duplicité. Pour tout cela, il faut du courage, une grande force d’âme. »
La rencontre s’était conclue par des gestes de paix : des poignées de main, des accolades et la plantation d’un olivier de la paix dans les Jardins du Vatican.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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