Molfetta, sur les pas de Don Tonino © Vatican Media

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Molfetta : Don Tonino Bello, le saint "de la porte d’à côté"

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Salut de Mgr Domenico Cornacchia devant le pape

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« Don Tonino ne nous a jamais quittés. Lui, qui était pour tous le saint ‘de la porte d’à côté’, est maintenant plus que jamais vivant dans le cœur de notre peuple, a déclaré Mgr Domenico Cornacchia, évêque de Molfetta-Ruvo-Giovinazzo-Terlizzi. Il y a un signe de sa présence dans chaque foyer, dans les paroisses et les hôpitaux, dans les bars et sur les lieux de travail, même dans les rues de nos villes. »
Mgr Cornacchia a parlé des joies et des difficultés de sa « terre des Pouilles », à la fin de la messe célébrée par le pape François ce vendredi matin 20 avril 2018 à Molfetta. Le pape s’est rendu dans le sud de l’Italie, à Alessano et à Molfetta, pour rendre hommage à « Don Tonino Bello » (1935-1993), à l’occasion du 25e anniversaire de sa mort.
En remerciant le pape pour cette « première visite d’un pontife » dans leur région, l’évêque a souligné que cette terre était « célèbre pour ses précieux témoignages de la tradition chrétienne, pour la beauté des paysages naturels et la présence de personnes avec un grand cœur ».
C’est « le pays des marins, a-t-il dit, qui naviguent sur les mers et les océans, transportant la souffrance de la séparation de leurs familles, des pêcheurs souvent affligés par la précarité de leur métier, des travailleurs qui s’efforcent d’offrir à leurs proches une vie digne, et combien ont perdu leur emploi ou ne l’ont pas encore trouvé ».
« Dans les moments difficiles, a poursuivi Mgr Cornacchia, beaucoup de nos compatriotes ont émigré à la recherche de la fortune, sans jamais oublier leurs racines. Et beaucoup d’autres personnes, qui fuient actuellement des conditions inhumaines, continuent d’atterrir sur nos rivages dans l’espoir d’un avenir meilleur. »
« C’est la terre des jeunes », a dit l’évêque, de « ceux qui ont faim d’idéaux, de significations et de vraies amitiés », qui « sont plus exposés aux dangers de la superficialité » et « sont forcés d’aller loin à la recherche de nouvelles opportunités pour réaliser leurs rêves ».
« C’est la terre, a-t-il poursuivi, où tant de malades, à l’exemple de Don Tonino, avec leur souffrance, tiennent spirituellement le monde debout, de même que la passion de Jésus soutient le chemin de l’humanité vers la destination du Royaume. »
En concluant, l’évêque a raconté une anecdote de Don Tonino : « Lors de la visite d’un jardin d’enfants, un enfant a déclaré que selon lui, ‘l’évêque est celui qui fait sonner les cloches’. Cette simple définition a particulièrement plu à Don Tonino. ‘C’est peut-être moins théologique, écrit-il dans son livre, mais profondément humain. Il serait bon pour les gens de dire que nous tous sommes ceux qui sonnent les cloches de la joie de Pâques, les cloches de l’espérance’. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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