Chemin de croix au Colisée © opmcanada.ca

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Chemin de croix au Colisée : l'expérience "inoubliable" des jeunes rédacteurs

« Cela nous a vraiment fait grandir »

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La préparation des textes du Chemin de croix du Vendredi saint (30 mars 2018) au Colisée a été confiée cette année à un groupe de jeunes, coordonné par l’écrivain et professeur Andrea Monda. Ils reviennent sur leur expérience « inoubliable » qui les a fait « grandir », sur la chaîne catholique italienne TV2000.
Le professeur explique qu’il a « reçu un coup de téléphone directement du cardinal Gianfranco Ravasi », président du Conseil pontifical de la culture, qui lui a transmis ce souhait du pape. En ce qui concerne les thèmes, « le Vatican nous a laissés libres de choisir », affirme-t-il.
« Pouvoir finalement exprimer librement ce que nous sentons a été inoubliable », ont témoigné Catherine et Agnès, deux jeunes filles qui ont écrit les méditations de la 3e et de la 4e station : « Cela nous a vraiment fait grandir. »
« Ce sont quatorze regards différents, a raconté le professeur Monda, qui ont en commun les sentiments et les désirs de cette fourchette d’âge de 20 à 25 ans. Le regard est le même, mais chacun a sa propre particularité qui part de l’expérience quotidienne. Il y a ceux qui ont choisi le thème des migrants, en voyant le Christ rejeté, et ceux qui ont parlé de technologie et des téléphones portables. Ils ont porté dans la Via Crucis leur bagage d’expérience. »
« Les jeunes ont fait le travail, moi je n’ai fait que coordonner, a ajouté Andrea Monda. Il en est sorti un travail de groupe. »
« Le choix des élèves, a confié le professeur, a été le plus difficile, car j’ai vraiment tant d’élèves… J’ai suivi le critère de la sensibilité et de la capacité des jeunes à être sensibles face à un fait dramatique et mystérieux qui a divisé en deux l’histoire comme la Passion du Christ. »
« J’ai demandé aux élèves d’être très libres, a-t-il poursuivi. J’ai fait une proposition : Faites comme si vous étiez là, imaginez la scène. Vous êtes à Jérusalem, ce vendredi et vous assistez à la Passion et à la mort de cet homme qui porte la croix. Imaginez être présents, être vous-mêmes et laissez parler ce que vous sentez à ce moment-là. J’ai donné ces indications et puis, pour créer les conditions, nous avons lu ensemble les passages de la Passion du Christ. Et puis les jeunes, tout naturellement, se sont mis à choisir les différentes stations. »
« Nous sommes allés en profondeur, ont raconté Catherine et Agnès, nous avons analysé un aspect fort de la vie comme la mort… La mort n’est pas la fin de tout ou un désespoir. Il s’est agi de témoigner, en écrivant la méditation, que la mort est ‘résurrection’. C’est sûrement un très grand honneur et un moyen pour grandir. »
Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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