Séminaire français de Rome © seminairefrancais.org

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Séminaire français : la prière n'est jamais du temps perdu, affirme le card. Stella

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Il recommande une heure de prière par jour

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« Le temps que nous dédions au Seigneur dans la prière, dans la méditation et dans la rencontre personnelle, n’est jamais du temps perdu », affirme le cardinal Beniamino Stella. En ouvrant les travaux d’un congrès sur le ministère sacerdotal au Séminaire pontifical français de Rome, le 4 janvier 2018, le préfet de la Congrégation pour le clergé a recommandé aux séminaristes une heure de prière par jour.
Les prêtres peuvent être « de bons administrateurs, avoir des titres importants, avoir des qualités de manager ou encore être des liturgistes raffinés et experts des rites sacrés, mais sans Jésus il n’y a pas de vrai sacerdoce », a affirmé le cardinal dans son homélie rapportée par L’Osservatore Romano. Et d’inviter les séminaristes à « veiller pour ne pas être surpris par la nuit ni gagnés par le sommeil de l’esprit, en ayant soin de vivre avec intensité la relation avec le Seigneur pour être ses vrais disciples ».
« On ne peut pas être disciple du Seigneur, a insisté le cardinal Stella, en apprenant quelques notions sur lui ou simplement en faisant quelque chose en son nom » : il faut « ‘aller et voir’ où il habite et s’arrêter chez lui, c’est-à-dire cultiver une amitié authentique et personnelle avec lui, faire halte dans l’intimité de sa présence, devenir familiers de sa parole, le rencontrer dans la prière personnelle ».
Pour le préfet, « il faut chaque jour une heure, un temps pour le Seigneur, pour se laisser rencontrer par lui et pour grandir dans son amitié… Le temps que nous dédions au Seigneur dans la prière, dans la méditation et dans la rencontre personnelle, n’est jamais du temps perdu ». Au contraire, a-t-il poursuivi, plus nous sommes généreux dans ces espaces offerts à Dieu, plus nous serons capables d’aller vers les frères avec des cœurs de pasteur et comme instruments précieux de la tendresse du Père ».
« La contemplation du visage de Dieu, l’écoute de sa parole, le partage d’une amitié personnelle et quotidienne avec lui, deviennent force pour la mission évangélisatrice, pour aller à la rencontre des frères et les conduire eux aussi à découvrir la joie consolante de l’Evangile ».
Le préfet les a laissés avec des questions d’examen de conscience : « Moi, qui suis un séminariste et qui me prépare à être un prêtre, qu’est-ce que je cherche vraiment ? Suis-je à la recherche du Seigneur pour me laisser capturer par sa parole et par la beauté de son amour et pouvoir ainsi l’annoncer aux frères, ou est-ce que je suis mon intérêt, j’ambitionne de devenir une autorité, j’aspire à une carrière ?… Mes pas sont-ils mus, comme ceux des disciples, par l’ardent désir de rencontrer le Seigneur et de découvrir où il demeure pour pouvoir demeurer avec lui, ou bien vont-ils dans d’autres directions ? »

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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