Audience du 2016-03-16, Capture d’écran

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Le pape salue les nations qui «ouvrent leur cœur et leurs portes»

Catéchèse du 16 mars sur miséricorde et consolation

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Le pape François encourage « les nations, les gouvernants qui ouvrent leur cœur et leurs portes », dans un passage improvisé de sa catéchèse de ce mercredi 16 mars, place Saint-Pierre, sur « miséricorde et consolation ».
Après avoir commenté les prophéties de Jérémie sur le retour d’exil du peuple d’Israël et la consolation qu’apportent les interventions de Dieu dans l’histoire, le pape a mentionné la situation des populations chassées de chez elles par la guerre : « Et combien de nos frères vivent en ce moment même une situation réelle et dramatique d’exil, loin de leur patrie, le regard encore perdu dans les décombres de leur maison, la peur au cœur et souvent, malheureusement, avec la souffrance d’avoir perdu des êtres chers. »
« Dans ces cas-là, on peut se demander : où est Dieu ? Comment est-il possible que tant de souffrance puisse s’abattre sur des hommes, des femmes et des enfants innocents ? », a fait observer le pape.
« Et quand ils cherchent à entrer quelque part ailleurs, on leur ferme la porte. Et ils sont là, à la frontière, parce que beaucoup de portes et de cœurs sont fermés. Les migrants d’aujourd’hui, qui souffrent du froid, sans nourriture, et qui ne peuvent pas entrer, ne se sentent pas accueillis. J’aime beaucoup entendre, lorsque je vois les nations, les gouvernants qui ouvrent leur cœur et ouvrent leurs portes. »
Il évoqué la transformation de l’Albanie, où il s’est rendu, en septembre 2014 : « Cela me fait penser à l’Albanie voisine : comment, après tant de persécution et de destruction, elle a réussi à se relever dans la dignité et la foi. Les Israélites en exil avaient souffert comme cela. »
Il a aussi évoqué la « désolation » que produisent les drames de la vie, en exhortant à la foi dans la fidélité de Dieu à ses promesses : « Nous aussi, nous pouvons parfois vivre une sorte d’exil, quand la solitude, la souffrance ou la mort nous font penser que Dieu nous a abandonnés. Combien de fois avons-nous entendu ces mots : ‘Dieu m’a oublié’ : ce sont des personnes qui souffrent et se sentent abandonnées. »
Avec une traduction de Constance Roques

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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