Afghanistan : enlèvement d'un jésuite indien, le P. Alexis Prem Kumar

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Le Service jésuite des réfugiés travaille à sa libération

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Le père jésuite indien Alexis Prem Kumar, directeur du Service jésuite des réfugiés (JRS) en Afghanistan, a été enlevé par un groupe d’hommes armés, dans une école sponsorisée par le JRS à Sohadat, à 35 km d’Herat, dans l’ouest de l’Afghanistan, le 2 juin 2014.

Depuis ce jour, le JRS a travaillé intensément pour obtenir la libération du religieux, comme l’explique le directeur international, Peter Balleis, sj. Le Service est resté en contact avec les autorités afghanes et avec le consul général d’Inde à Herat : « La famille du P. Prem a été en contact avec plusieurs parlementaires indiens et avec le gouvernement du Tamil Nadu, l’État d’où il est originaire », précise-t-il.

De nombreux appels ont été lancés auprès d’experts et de communautés locales : « Ce mois-ci a été difficile pour la famille de Prem, ainsi que pour ses confrères jésuites dans le monde entier… Même si nous n’avons pas eu de contacts avec lui ni avec ses ravisseurs, nous gardons l’espérance. Toutes les informations que nous avons nous laissent penser qu’il est vivant et qu’il se trouve encore en Afghanistan. »

Mais les jésuites font observer « que la situation politique actuelle de l’Afghanistan, après les élections présidentielles du mois dernier, pourrait compliquer le processus de sa libération ».

Des manifestations de soutien et des prières en faveur du religieux sont venues de diverses parties du monde. La plus grande préoccupation concerne la santé du P. Alexis Prem Kumar, mais ses confrères expriment leur confiance dans « sa force d’âme » et dans « sa chaleur humaine qui le guidera dans cette épreuve ».

Après une brève fermeture en juin, le JRS a repris ses programmes de formation : « Nous poursuivons notre engagement dans l’accompagnement des étudiants afghans et de leurs familles qui désirent avoir une instruction de qualité et la réouverture de nos écoles va dans ce sens », affirme le P. Balleis.

Les jésuites espèrent « qu’avant la fin du ramadan, ceux qui l’ont enlevé le relâcheront en cadeau pour la fête des Eid al-Fitr » (aux alentours du 28 juillet).

Avec une traduction de Constance Roques

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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