Les « 24 heures pour le Seigneur » seront « une expérience de nouvelle évangélisation, non seulement à Rome mais dans tous les diocèses », estime Mgr Fisichella, qui y voit « un moment clé » du carême.
Le pape a lancé ce soir, 28 mars, la « fête du pardon » organisée au Vatican, dans Rome et dans le monde sous le nom de « 24 heures pour le Seigneur » : il présidera une célébration pénitentielle en la basilique Saint-Pierre, à 17h.
En soirée, à partir de 20h, des confesseurs seront disponibles pour conférer le sacrement de la réconciliation, et l’adoration eucharistique aura lieu toute la nuit, dans trois églises du centre historique de Rome – Sainte-Agnès-en-Agone, Sainte-Marie-du-Trastevere et l’église des Très-Saintes-Stigmates-de-Saint-François.
Les « 24h » se concluront demain à 17h par la célébration des vêpres en l’église du Saint-Esprit, sanctuaire romain de la Divine miséricorde, à deux pas du Vatican.
L’événement rencontre une « énorme adhésion », se réjouit Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, qui a promu cette initiative : « des centaines de localités dans le monde entier nous communiquent leur participation et bien d’autres endroits y seront aussi unis ».
« Pendant le synode de 2012, de nombreux pères ont indiqué que le sacrement de la réconciliation devait être le sacrement de la nouvelle évangélisation », rappelle-t-il aux lecteurs de Zenit : la proposition finale n°33 demandait en effet que « dans chaque diocèse, il y ait au moins un endroit en particulier qui soit consacré de façon permanente à la célébration de ce sacrement, où les prêtres soient toujours présents, pour permettre à tous les fidèles de faire l’expérience de la miséricorde de Dieu ».
Les « 24 heures pour le Seigneur » seront donc « une expérience de nouvelle évangélisation, non seulement à Rome mais dans tous les diocèses, de façon contemporaine », poursuit l’archevêque, qui y voit « un moment clé » du carême.
Ce sera l’occasion, explique-t-il, de « revoir sa vie », de « prendre conscience de ses faiblesses » et de « percevoir ses limites » pour « vivre l’expérience du pardon ».
« Nous sommes tous invités à faire nôtre cette invitation chaleureuse et significative du pape », conclut-il en évoquant « un moment de joie et d’engagement ».
Traduction d’Anita Bourdin avec Anne Kurian