Le martyrologe romain fait aujour’hui mémoire de la bienheureuse Marguerite Bays (1815-1879), laïque, contemplative et missionnaire.
<p>Marguerite Bays était la seconde fille d’une famille d’agriculteurs de la région de Fribourg, en Suisse. Elle avait décidé de rester laïque et célibataire, en servant « Dieu en premier » dans une vie ordinaire.
Comme maître spirituel, elle avait choisi saint François d’Assise: elle devint tertiaire franciscaine. Elle vécut ainsi «cachée avec le Christ en Dieu », mais elle ne «perdait pas son temps», comme on le lui reprochait. Au contraire, cette union à Dieu la rapprochait des siens et du monde entier
Couturière à domicile de son état, elle cherchait à accomplir tous les actes de sa vie quotidienne par amour. Catéchiste, elle avait un don particulier pour faire découvrir aux jeunes les sacrements.
Cette une longue marche silencieuse dans la voie de la sainteté, était soutenue par l’Eucharistie, sommet de la journée. La vie intérieure de Marguerite Bays atteignit une telle union au Christ qu’elle portait les marques de la Passion, les stigmates, à l’instar de son ami, le Poverello.