« La fête du Corps du Seigneur nous demande de nous convertir à la foi en la Providence, de savoir partager le peu que nous sommes et que nous avons, et de ne pas nous enfermer sur nous-mêmes », a déclaré le pape François lors de l’angélus de midi, ce 2 juin 2013.
De nombreux pays fêtaient ce dimanche la fête du Corpus Domini, fête du Corps et du Sang du Christ (fête du Saint-Sacrement ou Fête-Dieu), que le pape a évoquée devant les quelque 100.000 visiteurs rassemblés pour la prière mariale, place Saint-Pierre.
Commentant l’Evangile de la multiplication des pains (Lc 9,11-17), le pape François a souligné le décalage entre l’attitude des disciples, une logique « humaine, qui recherche la solution la plus réaliste, qui ne crée pas trop de problèmes » – à savoir renvoyer la foule – et l’attitude de Jésus, logique « du service, de l’amour, de la foi dictée par son union avec le Père et par sa compassion pour la multitude ».
L’attitude de Jésus, c’est celle qui « ressent » les problèmes de l’homme, « ses faiblesses, ses besoins », a-t-il ajouté. C’est aussi celle qui fait « totalement confiance au Père céleste », qui sait « que tout Lui est possible ».
« La fête du Corpus Domini nous demande de nous convertir à la foi en la Providence, de savoir partager le peu que nous sommes et que nous avons, et de ne pas nous enfermer sur nous-mêmes », a-t-il conclu.