Le pape appelle à mettre un terme à « l’effusion de sang » en Syrie, demandant « une solution politique à la crise » et il assure de ses prières pour les deux évêques orthodoxes enlevés depuis lundi dernier (cf. Zenit du 22 avril 2013).
Le pape François a en effet évoqué la « situation tragique » de la Syrie, au terme de l’audience générale place Saint-Pierre, ce matin, mercredi 24 avril 2013.
« L’enlèvement des métropolites grec-orthodoxes et syro-orthodoxe d’Alep dont la libération a été l’objet de nouvelles contradictoires, est un signe supplémentaire de la situation tragique que traverse la chère nation syrienne, où la violence et les armes continuent à semer la mort et la souffrance », a-t-il dénoncé.
Le pape a également assuré qu’il priait « pour les deux évêques, afin qu’ils retournent rapidement dans leurs communautés ; et je demande à Dieu d’éclairer les cœurs ».
Enfin, le pape a appelé à une solution par le dialogue : « je renouvelle l’invitation pressante que j’ai adressée le jour de Pâques afin que cesse l’effusion de sang, que soit fournie l’assistance humanitaire nécessaire à la population et que soit trouvée le plus rapidement possible une solution politique à la crise ».
Lors du dimanche de Pâques, le 31 mars dernier, de la loggia de la basilique Saint-Pierre, le pape avait souhaité : « Paix pour le Moyen-Orient, en particulier entre Israéliens et Palestiniens, (…) Paix en Irak, pour que cesse définitivement toute violence, et, surtout, pour la Syrie bien-aimée, pour sa population blessée par le conflit et pour les nombreux réfugiés qui attendent aide et consolation ».
« Que de sang a été versé ! Et que de souffrances devront encore être infligées avant qu’on réussisse à trouver une solution politique à la crise ? », avait-il ajouté (cf. Zenit du 31 mars 2013).
Hier, 23 avril 2013, le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, avait affirmé que le pape François « suit les événements avec une profonde participation et une prière intense pour la santé et la libération des deux évêques enlevés et afin que, grâce à l’engagement de tous, le peuple syrien puisse finalement voir des réponses efficaces au drame humanitaire et [voir] se lever à l’horizon des espérances réelles de paix et de réconciliation » (cf. Zenit du 23 avril 2013).