Farasoa Mihaja Bemahazaka à l'assemblée du Conseil pontifical de la culture

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A Madagascar, participation, créativité et volontariat

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Une jeune étudiante de Madagascar, Farasoa Mihaja Bemahazaka, a participé, le 31 janvier, à la présentation, au Vatican de l’assemblée du Conseil pontifical de la culture. Voici le texte intégral de son témoignage (cf. http://www.zenit.org/article-33319?l=french):

Je m’appelle Fara Bemahazaka, je viens de Madagascar et je suis étudiante à la faculté d’économie et de commerce de l’Université de Florence.

La population de mon pays est composée en majorité de jeunes qui ont du mal à trouver leur identité et à être acteurs de leur vie et de celle du pays.

L’Afrique, même si elle est en ce moment blessée et divisée, aurait beaucoup à apporter au monde : un grand sens de l’accueil, l’ouverture à la transcendance qui est commune aux différentes cultures du continent et le désir d’appartenir à un groupe actif prêt à servir et non à être servi.

Comme de nombreux jeunes, je voudrais réaliser quelque chose de grand dans ma vie. En particulier, je désire traduire en action la spiritualité et les valeurs de la foi chrétienne pour le bien de mon peuple, et je suis prête à offrir ma vie pour sauver d’autres jeunes qui sont en train de se perdre.

En fréquentant le Centre étudiant diocésain international « Giorgio La Pira », où j’ai fait un an de service civil comme volontaire, j’ai pu rencontrer des jeunes étudiants de différents pays et cultures, dont beaucoup sont marqués par le poids de l’émigration forcée. J’ai compris que l’accueil, expression de la culture africaine, est aussi un trait typique de l’humanité.

En tant qu’étudiante, avec d’autres jeunes Africains, je me suis sentie poussée à unir les forces les meilleures de l’Afrique. Dans ce but, nous avons promu l’Association des étudiants africains à Florence, en dépassant les divisions tribales ou nationales et en faisant émerger la beauté et l’unité culturelle africaine. Notre effort de participation à la vie étudiante est pour nous une expression du volontariat, du don gratuit.

Nous autres, jeunes, nous ne pouvons pas nous engager pour n’apporter que des remèdes provisoires, mais pour réussir à résoudre si possible les problèmes à leur racine. Il faut entrer dans la vie de la société, être prêts à intervenir là où se manifestent les souffrances les plus aiguës.

Avec les « Jeunes pour un monde uni » du monde entier, je m’efforce de réaliser des projets de fraternité et je m’engage à donner une visibilité au bien qui avance : nous voudrions que le monde soit convaincu qu’il est appelé à l’unité, comme l’a annoncé Jésus.

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ZENIT Staff

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