Etudiants internationaux, annoncez l'Evangile!

Sollicitude de Benoît XVI pour les étudiants étrangers

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ROME, vendredi 2 décembre 2011 (ZENIT.org) – Les jeunes étudiants internationaux sont eux aussi responsables de l’annonce de l’Evangile en milieu universitaire, pour construire un monde à « visage humain », déclare Benoît XVI.

Le pape a reçu ce vendredi 2 décembre au Vatican les membres du IIIe congrès mondial de la pastorale des étudiants internationaux organisé par le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement (Cf. Zenit des 29 et 30 novembre).

Benoît XVI insiste sur le fait que « le monde universitaire constitue pour l’Eglise un champ privilégié d’évangélisation ».

Mais cette évangélisation doit être le fait des jeunes eux-mêmes: « Chers jeunes étudiants, je vous encourage à profiter du temps de vos études pour grandir dans la connaissance et l’amour su Christ, alors que vous parcourez votre itinéraire de formation intellectuelle et culturelle », déclare le pape.

Un patrimoine de sagesse et de foi

« En conservant votre patrimoine de sagesse et de foi, dans l’expérience de votre formation culturelle à l’étranger, vous pourrez avoir une précieuse occasion d’universalité, de fraternité, et aussi de communication de l’Evangile », insiste Benoît XVI.

Benoît XVI encourage cette pastorale qui vise à aider les jeunes dans leur « formation » pour qu’ils puissent faire face aux défis « de la mondialisation et de la sécularisation ». Il souhaite aux étudiants qu’après avoir été les « destinataires » de cette « sollicitude pastorale », ils en deviennent à leur tour des « acteurs » dans la « mission de l’Eglise ».

A propos du thème du congrès – « Etudiants internationaux et rencontre des cultures » -, Benoît XVI fait observer que « la rencontre des cultures est une réalité fondamentale à notre époque et pour l’avenir de l’humanité et de l’Eglise ».

« L’homme et la femme, a expliqué le pape en citant Vatican II, ne peuvent atteindre un niveau de vie pleinement humain sinon grâce à la culture » (Gaudium et spes, 53); et l’Eglise est attentive au caractère central de la personne humaine en tant qu’actrice de l’activité culturelle ou comme sa destinataire ultime ».

« Aujourd’hui, plus que jamais, a insisté le pape, l’ouverture réciproque entre les cultures est le terrain privilégié pour le dialogue entre ceux qui sont engagés dans la recherche d’un authentique humanisme ».

Le pape voit dans l’université le lieu par excellence de cette rencontre: « La rencontre des cultures en milieu universitaire doit donc être encouragée et soutenue, avec pour fondement les principes humains et chrétiens, les valeurs universelles, afin qu’ils aident à faire grandir une nouvelle génération capable de dialogue et de discernement, engagée à diffuser le respect et la collaboration pour la paix et le développement.

Benoît XVI met son espoir dans ces jeunes: « Les étudiants internationaux ont en effet la capacité de devenir, avec leur formation intellectuelle, culturelle et spirituelle, des artisans et des acteurs d’un monde au visage plus humain. »

Pour un monde à visage humain

C’est pourquoi le pape encourage les programmes au « niveau continental et mondial » pour offrir cette possibilité aux jeunes.

Benoît XVI fait état des difficultés qui poussent des jeunes à aller se former en dehors de leurs pays et il fait observer que le phénomène des étudiants internationaux est en augmentation, à l’intérieur du phénomène migratoire. D’où, ajoute le pape, la nécessité de leur offrir une « préparation intellectuelle, culturelle et spirituelle saine et équilibrée » pour qu’ils ne soient pas tentés par la « fuite des cerveaux » mais forment « une catégorie socialement et culturellement importante dans la perspective de leur retour dans leurs pays d’origine comme de futurs responsables, et qu’ils contribuent à construire des « ponts » culturels, sociaux et spirituels avec leurs pays d’accueil ».

Le pape rappelle aussi le rôle des institutions catholiques: « L’université et les institutions catholiques d’éducation supérieure sont appelés à être des « laboratoires en humanité », en offrant des programmes et des cours qui stimulent les jeunes étudiants dans la recherche non seulement d’une qualification professionnelle, mais aussi de la réponse à la question du bonheur, du sens et de la plénitude, qui habite le coeur de l’homme ».

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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