Dossier de « La Croix » pour participer à la béatification de Jean-Paul II

Print Friendly, PDF & Email

La béatification de Jean-Paul II intégrée dans des circuits

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Jeudi 3 février 2011 (ZENIT.org) – Le quotidien français « La Croix » a publié le 2 février 2011 ce dossier de Bruno Bouvet et Frédéric Mounier, pour participer à la béatification de Jean-Paul II.

Les pèlerins français qui souhaitent participer à la cérémonie de béatification de Jean-Paul II, le 1er mai, doivent prendre rapidement leurs dispositions car l’affluence promet d’être record.

Dans la course aux réservations, les Polonais ont pris très vite une longueur d’avance. « Ils ont connu la date de la béatification de Jean-Paul II, quarante-huit heures avant tout le monde », soupire un voyagiste français, spécialisé dans le domaine religieux.

À Rome, les 15 000 lits disponibles dans les 200 maisons religieuses qui proposent un accueil ont d’ores et déjà trouvé preneurs pour le 1er mai. Et les prix des chambres d’hôtels ont été multipliés, selon les lieux, par deux ou trois. Même si le président de la Fédération des hôtels de Rome, Giuseppe Roscioli se défend de toute « spéculation » : « il s’agit de l’application de la loi du marché : l’offre s’adapte à la demande », assure-t-il.

L’immense foule attendue à Rome le 1er mai – le chiffre de 2,5 millions de pèlerins est avancé – fait craindre des conditions d’accueil très difficiles : hébergements éloignés du lieu de cérémonie obligeant à se lever aux aurores le 1er mai, visibilité réduite sur place, sans compter les désagréments dus à une affluence record…

La béatification de Jean-Paul II est intégrée dans des circuits

En France, voyagistes, diocèses, mouvements et services de pastorale des jeunes n’ont donc pas tardé à se poser la question : y aller ou ne pas y aller ? Et les réponses diffèrent selon les cas. « Nous avons beaucoup réfléchi à notre capacité à proposer un circuit de qualité, dans la mesure où cela risque d’être la pagaille, affirme-t-on chez Terre Entière. Plusieurs diocèses nous ont demandé de les accompagner mais nous ne sommes pas certains encore de pouvoir les satisfaire. Idem pour le grand public. »

Chez Terralto, on manifeste le même souci de proposer une « plus-value » – «les gens n’ont pas besoin de nous pour prendre un car et dormir à la belle étoile ! » – et d’offrir à la clientèle des garanties de confort. La béatification de Jean-Paul II est ainsi intégrée dans des circuits d’une semaine comprenant deux étapes à Assise et à Rome. Trois cents personnes devraient prendre part de cette manière à la béatification du pape polonais.

L’agence Ictus – qui estime à 700 le nombre des pèlerins qu’elle devrait accompagner – propose aussi des solutions intermédiaires avec des pèlerinages de deux à trois jours avec vol aller-retour en avion pouvant inclure une demi-journée à Florence ou une journée à Assise. Dans certains cas, l’hébergement est proposé en camping, avec possibilité de louer un mobil-home…

Ictus prévoit aussi deux allers-retours en autocar

Pour toutes les formules, il semble préférable de ne pas attendre le dernier moment pour réserver, car le contingent de places dans les trains et les avions est limité. Au service des pèlerinages du diocèse de Paris, où l’on conseille aux pèlerins intéressés de se mettre en contact avec leurs paroisses, on négocie encore pour obtenir des places d’avion et des chambres d’hôtel. Avec, déjà, une certitude : « nous avons plus de demandes que nous ne pourrons en satisfaire ».

À Nantes, le diocèse a décidé de s’associer au pèlerinage organisé par son voisin de Rennes et de réserver cinquante places dans l’avion qu’il affrète pour Rome. D’autres diocèses, comme Saint-Étienne ou Meaux, s’activent pour mettre en place un plan de vol pour les pèlerins.

Dans l’offre du voyagiste Bipel, le train et l’autocar viennent s’ajouter à la voie aérienne, des vols depuis Paris et Rennes étant en cours d’organisation. Trois trains Paris-Rome sont ainsi prévus de même que plusieurs bus, en fonction de la demande. Ictus prévoit aussi deux allers-retours en autocar, l’un depuis Nice, l’autre depuis Paris.

Par train, sans hébergement sur place

Grand avantage du transport ferroviaire comme de l’acheminement par la route : l’absence d’hébergement pour les pèlerins qui arriveront pour la plupart le 1er mai au petit matin et repartiront dans l’après-midi, quelques heures à peine après la fin de la béatification.

Mille quatre cents jeunes de 18 à 30 ans, accompagnés par la Pastorale des jeunes du diocèse de Paris s’apprêtent ainsi à vivre ce marathon, en montant à bord de l’un des deux trains spécialement mis en place par la SNCF.

La moitié des places a déjà été réservée alors que les inscriptions via le réseau des aumôneries n’étaient lancées qu’à partir d’aujourd’hui. Non moins enthousiastes, cinquante jeunes devraient également prendre la route depuis Nantes…

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel