ROME, Mardi 28 septembre (ZENIT.org) - Mgr Zygmunt Zimowski estime que la science et la foi peuvent instaurer une « relation féconde et respectueuse » en vue « du bien de l'homme ».

Le président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé est intervenu sur le thème « Science et foi : choix de vie » à l'occasion de l'ouverture du 10e Congrès national de l'Afar (Association des Fatebenefratelli pour la recherche) qui se tient à Brescia du 27 au 29 septembre.

Dans son intervention, retransmise en partie par Radio Vatican le 27 septembre, Mgr Zimowski rappelle que « la relation entre science et foi n'a pas toujours été harmonieuse » et souligne l'originalité, la mission et la méthode propres à chacune.

Si la foi est « vécue et comprise avec droiture », elle ne « gâche pas la soif de connaissance du monde mais l'éclaire et pousse à regarder (...) les merveilles » de la science, affirme-t-il. La science et la foi « peuvent s'allier », parce qu'elles sont « au service de l'homme, de la vérité, de la vie ».

Concernant l'homme, il rappelle que la science et la foi doivent permettre de reconnaître qu'une personne humaine ‘réussie' est celle « qui n'est pas prisonnière de son propre égoïsme mais celle qui cultive sa dignité et le sens de la transcendance ». Science et foi doivent « servir la vérité » parce qu'elles sont motivées par « une véritable passion pour la vérité ».

Elles doivent être au service de la vie puisqu'elles « sont appelées à annoncer et à cultiver l'évangile de la vie et protéger la grandeur et le caractère précieux de la vie humaine, repoussant toute menace et violence à son encontre, professant la valeur inviolable de toute personne, dénonçant la culture de mort », rappelle encore le président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé.

Enfin, science et foi sont « une provocation et une aide l'une pour l'autre », estime Mgr Zimowski. La première « provoque le croyant à cultiver l'intelligence » alors que la seconde invite le scientifique « à ne pas se décourager face aux échecs, à rester toujours à la mesure de l'homme, à regarder plus loin, vers Dieu, cette espérance qui ne s'éteint pas ».

Tout cela, naturellement, trouve son application dans le soin du malade, puisque ce n'est qu'ensemble que la science et la foi « sauveront l'homme » : elles sont comme « deux quais distincts et incomparables » mais qui portent tous deux « vers un avenir de bien et de solidarité ».

Auparavant, Mgr Zimowski avait célébré la messe d'ouverture du congrès et s'était arrêté, dans son homélie, sur la charité qu'il avait définie comme « supérieure à toutes les règles » et sur l'importance de l'Eucharistie, « sacrement de la miséricorde de Dieu », pour trouver la force de servir les personnes malades et souffrantes.

Il s'était aussi arrêté sur l'image du « sourire de Marie » dans lequel se reflète « notre dignité d'enfant de Dieu. Une dignité qui n'abandonne jamais celui qui est malade ». Un sourire qui renvoie à la « tendresse de Dieu » et qui cache « la force de poursuivre le combat contre la maladie et pour la vie ».

Marine Soreau