Les pays riches ne peuvent échouer dans la lutte contre la pauvreté

Editorial du père Lombardi

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ROME, Lundi 27 septembre 2010 (ZENIT.org) – La crise économique mondiale actuelle n’empêche pas que les pays peuvent et doivent aider les plus pauvres, déclare le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi S.J., dans son éditorial du dernier numéro d’ « Octava Dies », le bulletin hebdomadaire du Centre de télévision du Vatican.

« Dans son discours prononcé au Westminster Hall de Londres, devenu désormais célèbre, poursuit le père jésuite, le pape a rappelé une expression devenue courante durant la récente crise économique, quand les gouvernements sont intervenus en masse et immédiatement pour sauver de grandes institutions financières au bord de la faillite ».

« On a jugé nécessaire d’intervenir en débloquant d’énormes sommes d’argent, a rappelé le pape, car ces institutions étaient ‘trop grandes pour échouer’. L’économie des pays intéressés en aurait subi de lourds dommages ».

« Le pape, explique le père Lombardi, voulait dire : si on a été capables de telles interventions pour sauver des grandes institutions financières, pourquoi ne l’est-on pas quand il s’agit du développement des peuples de la terre, de la faim, de la pauvreté ? ».

« Voilà un objectif bien grand auquel, vraiment, on ne peut faillir ! ». 

C’est dans cette optique, précise le père Lombardi, que l’on doit voir le récent sommet des chefs d’Etat et de gouvernement sur les Objectifs de développement du Millénaire (OSM), qui a eu lieu à New York.

« Les évaluations qui seront faites seront certainement des plus diverses, dit-il. L’entreprise est cyclopéenne et appelle à la collaboration non seulement les gouvernements, mais toutes les forces actives de la société, dans le monde développé comme dans le monde en voie de développement ».

« Pour sa part, l’Eglise s’y engage aussi, à la lumière d’une perspective spirituelle et morale, consciente et attentive aux valeurs fondamentales, bien décrites dans l’encyclique Caritas in veritate ».

« Comme le réaffirmait à New York le cardinal Turkson, président du Cnseil pontifical justice et paix, conclut le père Lombardi, la personne humaine doit être au centre de la recherche pour le développement et ne doit pas être vue comme un poids, mais comme une partie active de la solution ».

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ZENIT Staff

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