ROME, Dimanche 19 septembre 2010 (ZENIT.org) - Venu saluer le pape à son départ de Grande-Bretagne, ce dimanche en début de soirée, le premier ministre du Royaume-Uni, David Cameron a qualifié la visite de Benoît XVI d' « historique » et « incroyablement émouvante ».
« Cette cérémonie marque la fin de quatre jours extrêmement émouvants dans notre pays », a déclaré le premier ministre, dans son discours à l'aéroport international de Birmingham.
David Cameron a reconnu que le message transmis par Benoît XVI lors de cette « première visite d'Etat, véritablement historique, en Grande Bretagne » n'était pas que pour les catholiques mais « pour chacun de nous, de n'importe quelle croyance, et pour les incroyants ».
« Vous avez parlé à 6 millions de catholiques mais vous avez été entendu par une nation de plus de 60 millions de citoyens et par beaucoup de millions supplémentaires à travers le monde », a-t-il souligné.
La visite du pape est selon lui « un défi lancé à nous tous de suivre notre conscience pour nous demander non pas quels sont nos droits mais quelles sont nos responsabilités, pour nous demander non pas ce que nous pouvons faire pour nous-mêmes mais ce que nous pouvons faire pour les autres ».
Il a évoqué le « lien commun d'unité » dont parlait le cardinal Newman, béatifié ce matin par Benoît XVI à Birmingham.
« Ce 'lien commun' a été une partie incroyablement importante de votre message pour nous », a-t-il souligné.
David Cameron a expliqué que c'est la foi qui inspire les croyants à aider les autres.
Citant le discours de Benoît XVI au Westminster Hall en présence des responsables de la société civile et politique, le premier ministre a reconnu que « la foi n'est pas un problème que les législateurs doivent résoudre mais un élément vital de notre dialogue national ». « Et nous en sommes fiers », a-t-il ajouté.
Evoquant la devise du cardinal Newman « le coeur parle au Coeur », David Cameron a rappelé que c'était le thème de cette « visite très spéciale » et qu'elle reflétait aussi les paroles prononcées par le pape « et les sentiments » qu'il laisse derrière lui.
Le premier ministre britannique a précisé qu'il se réjouissait de travailler en coopération de plus en plus étroite avec le Saint-Siège « pour le bien commun ».
Gisèle Plantec