ROME, Vendredi 17 septembre 2010 (ZENIT.org) – Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi évoque la « grande fête » qu’a représenté l’accueil du pape Benoît XVI en Ecosse, jeudi 16 septembre.
Radio Vatican annonce 100.000 personnes à la messe de Glasgow, jeudi soir, et les autorités écossaises annoncent une présence de quelque 125.000 personnes sur le passage du pape à Edinbourg.
En dépit des polémiques, le P. Lombardi fait observer, dans un éditorial du Centre télévisuel du Vatican, que le pape continue de « rendre compte de l’espérance chrétienne », « avec douceur et avec respect ».
« En répondant, dans l’avion, à la question s’il était préoccupé du fait des critiques et des oppositions qui l’attendaient au Royaume Uni, le pape, a rappelé le P. Lombardi, a répondu qu’il n’était pas préoccupé, qu’il allait de l’avant avec courage et avec joie. Il a aussi ajouté la raison de ce courage et de cette joie : il a dit que l’Eglise ne doit pas s’occuper tant de se montrer forte et attractive que de laisser transparaître la personne et des paroles de Jésus Christ ».
« Si l’Eglise cherche vraiment à être transparente pour les personnes qui la rencontrent, elle a fait son devoir, a accompli sa mission et n’a aucun motif d’avoir peur », a expliqué le P. Lombardi.
« C’est là le secret très simple de la sérénité du pape aussi dans des situations difficiles, a ajouté le P. Lombardi. Une sérénité qui devient un message en soi et un exemple pour les croyants. Le secret est, en fait, la foi dans Jésus Christ. Benoît XVI la propose avec intelligence, avec confiance et avec joie, en sachant et en respectant les questions et les difficultés de ses interlocuteur ».
Il ajoute, à propos de Newman : « Ce n’est pas pour rien qu’en évoquant la figure du cardinal Newman, il met en relief sa modernité et sa recherche continuelle de la vérité. Il sait bien qu’aujourd’hui la rencontre avec Dieu et avec la foi chrétienne ne sont ni faciles ni évidentes. Il faut une voix et une main amie qui propose avec clarté et qui accompagne avec amour pour redécouvrir la beauté et la valeur de la proposition chrétienne ».
« Cette proposition est-elle accueillie ou pas aujourd’hui ? » demande le P. Lombardi avant de conclure : « Là, il y a naturellement un espace pour la liberté de qui écoute et la responsabilité de qui est le médiateur du message et peut faciliter, ou rendre plus difficile, le fait qu’il parvienne à qui écoute. Mais la proposition est belle : c’est ce que le pape peut offrir de meilleur. C’est pourquoi il le fait avec joie. Et celui qui l’accueille participe à cette joie ».
Anita S. Bourdin
