ROME, Mercredi 15 septembre 2010 (ZENIT.org) – La recherche de Dieu peut aider certains malades à guérir, affirme une équipe de recherche italienne, selon un reportage de Hubert Heidsieck dans un bulletin de l’ambassade de France en Italie, que nous reproduisons ci-dessous.
La synthèse en français renvoie à deux sources : le site internet de l’institut de physiologie clinique du Conseil National de la Recherche (CNR) de Pise (Italie), et le site du département de Transplantations hépatiques de l’hôpital universitaire de Pise (Ifc-Cnr) :
« Chez les malades graves, la religion peut être un facteur important pour aider à recouvrer la santé. L’étude a été réalisée par l’institut de physiologie clinique du Conseil National des Recherches (CNR) de Pise, en collaboration avec le département de transplantations hépatiques de l’hôpital universitaire de Pise (Ifc-Cnr). Elle a été publiée dans la revue scientifique américaine « liver transplantation ».
« Un questionnaire en 10 points a été distribué a un groupe de 179 candidats à une transplantation du foie, volontaires entre 2004 et 2007 pour cette étude. Une évaluation psychologique de routine est effectuée pour tous les futurs transplantés, qui les aide à affronter ce moment particulièrement difficile et à identifier d’éventuelles contrindications. Les patients qui témoignaient d’un attachement à une religion (indépendamment de leur credo ou de leur rythme de pratique) sont généralement déjà considérés comme des personnes plus stables à cette étape.
« Franco Bonaguidi, psychologue à l’Ifc-Cnr explique « nous avons utilisé pour l’analyse statistique un modèle de Cox, qui nous permet de rendre indépendant ce facteur des autres (âge, sexe, niveau d’éducation et occupation du patient). Au cours du suivi pendant 4 années, 18 patients sont décédés, parmi le groupe de 179 ». Nous avons établi qu’il y avait un facteur remarquable de 3,01 entre les patients croyants et les non-croyants (qui auraient donc environ trois fois plus de risque de mourir dans les 4 premières années). Alors que 93,4% des patients qui recherchent Dieu activement étaient en vie, seuls 79,5% des autres l’étaient.
« Bonaguidi précise que la « recherche de Dieu » ne se limite pas à une religion confessionnelle précise, il explique aussi ces résultats par un aspect psychologique de la personne croyante, qui porte à concevoir la maladie grave comme un moment de réélaboration de son existence, de ses valeurs et de sa composante spirituelle ».