« Halte au tourisme de cellules souches » sur « Bionet »

Un signal d’alarme

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ROME, Mardi 7 septembre 2010 (ZENIT.org) – « Halte au tourisme de cellules souches », titre « Gènéthique », la revue de presse de la fondation Jérôme Lejeune, qui se fait l’écho d’un signal d’alarme lancé par médecins, juristes et spécialistes de bioéthique.

« Bionet », un groupe sino-européen de médecins, de juristes et de bioéthiciens, a mis en garde contre un développement de l’utilisation de cellules souches sans véritable régulation. Ils estiment que de plus en plus de patients vulnérables dépensent des sommes démesurées en traitements non reconnus, onéreux et à risque.

Dans un certain nombre de pays comme l’Inde, la Chine ou encore la Russie et les Etats-Unis, une centaine de cliniques privées proposent des traitements à base de cellules souches n’ayant pas forcément fait l’objet des expérimentations cliniques appropriées. Les patients encourent des risques d’infection, de rejet ou même de cancer, et paient environ 25 000$. Ainsi, Vicci Chittenden, qui souffrait d’une sclérose multiple, a subi il y a quatre ans un tel traitement sans aucun bénéfice de santé. Aujourd’hui, elle doute qu’il s’agissait d’une véritable thérapie.

Pour le Pr Nicholas Rose, qui dirige le groupe Bionet, la solution se trouve dans le consentement éclairé : « Les médecins doivent pouvoir dire à leurs patients ce qu’il en est du pronostic sur le court et long terme et les choses que nous ne connaissons pas sur les risques encourus. » Bionet recommande également aux médecins d’être honnêtes sur les conditions sous lesquelles les cellules germinales, les embryons ou les tissus embryonnaires sont collectés.

Un Département de la Santé met en garde : « Toute nouvelle thérapie ou traitement requiert d’être soigneusement contrôlé et évalué par une recherche clinique avant qu’il puisse être considéré comme sûr et effectif. En Grande-Bretagne, il y a une stricte régulation pour s’assurer que les patients vulnérables ne sont pas exploités ou mis en danger. Quand les traitements de cellules souches sont basés à l’étranger, la régulation et la juridiction sont particulièrement problématiques ».

Sources : The Times 01/09/10 – BioNews (Gozde Zorlu) 06/09/10 

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ZENIT Staff

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