ROME, Mercredi 11 novembre 2009 (ZENIT.org) - Benoît XVI invite les jeunes à suivre l'exemple du « témoignage évangélique généreux » de saint Martin de Tours que l'Eglise fête aujourd'hui. Le pape souligne aussi sa « confiance » en Dieu.

Benoît XVI a salué les jeunes, les malades et les jeunes mariés, au terme de l'audience générale en la salle Paul VI du Vatican.

« Chers jeunes, spécialement vous, les élèves de l'école 'Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus' de Santa Marinella, regardez l'exemple de saint Martin dont nous célébrons la fête aujourd'hui, pour un engagement de témoignage évangélique généreux », a encouragé le pape.

« Vous, chers malades, comme lui, ayez confiance dans le Seigneur, qui ne nous abandonne pas au moment de l'épreuve », a ajouté Benoît XVI.

« Et vous, chers jeunes mariés, a continué le pape, animés par la foi qui a caractérisé saint Martin, sachez toujours respecter et servir la vie, qui est un don de Dieu ».

Benoît XVI a également évoqué saint Martin en saluant les visiteurs de Hongrie, puisque le soldat romain fondateur du monastère français de Tours était originaire de ce pays.

« Je salue avec grand respect les fidèles de langue hongroise, a dit le pape dans cette langue, spécialement les membres du groupe œcuménique. Nous commémorons saint Martin, qui est né en Pannonie. Que votre terre, la Pannonie sacrée soit une terre de saints ».

Martin de Tours est né en 316 ou en 317 à Sabaria (ou Savaria), en Pannonie, qui est aujourd'hui Szombathely dans l'actuelle Hongrie. Et il est mort à Candes en 397. La « Vie de Martin » a été écrite, en latin, par Sulpice-Sévère.

Saint Martin est le saint patron de Tours, de Mayence, d'Utrecht et en Italie, de Lucques. Son rayonnement a été tel qu'il a donné son nom aujourd'hui à un site culturel européen qui répertorie le patrimoine martinien en France et en Europe. On peut y ajouter tel ou tel vitrail ou document concernant ce grand saint.

Saint Martin est fêté le 11 novembre, jour anniversaire de ses funérailles en 397, ou le 4 juillet, anniversaire de sa consécration épiscopale en 371, fête dite saint Martin le Bouillant.

Son geste de donner au pauvre la moitié de son manteau l'a fait surnommer « le Miséricordieux ». On raconte qu'il ne pouvait donner tout son manteau, étant donné qu'il était propriété de l'armée romaine et de l'empire qu'il servait comme soldat.

Anita S. Bourdin