ROME, Mardi 27 octobre 2009 (ZENIT.org) – Les Comités scientifique et exécutif de l’Institut Paul VI ont décidé à l’unanimité de décerner leur « Prix international Paul VI » 2009 à la collection française « Sources chrétiennes ».
Ce prix, dont c’est la sixième édition, sera remis officiellement par Benoît XVI à l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de l’Institut Paul VI à Concesio (Italie), le dimanche 8 novembre après-midi.
Ce prix est une récompense à l’engagement de cette importante collection historique axée sur la redécouverte des sources chrétiennes datant de l’Antiquité et du Moyen Age.
« Outre son apport théologique et ecclésial », cette collection, précise-t-on dans un communiqué de l’Institut Paul VI, revêt « une signification importante au plan culturel et éducatif », car elle favorise la « recherche historique documentant des moments essentiels du développement de la pensée et contribue à apporter un éclairage à la rencontre féconde entre le message chrétien et la culture antique ».
« C’est en effet en remontant à l’ère apostolique et patristique, poursuit le communiqué, que l’on apprend le sens universel et unitaire de la civilisation chrétienne, et que l’on mesure toute la portée des efforts réalisés par l’Eglise en termes d’organisation, de formation et de pastorale ».
La collection d’écrits patristiques, qui compte aujourd’hui plus de 530 volumes, a permis une nouvelle appréciation et compréhension de la tradition où s’enracinent la pensée chrétienne et la vie de l’Eglise : une tradition qui doit être écoutée dans tout son ensemble et dans la variété de ses formes d’expression.
La collection Sources chrétiennes a été fondée à Lyon, en France, en 1942, par quatre pères jésuites, dont deux Henri de Lubac et Jean Daniélou, ont été élevés au rang de cardinal, durant la seconde guerre mondiale.
Celle-ci rassemble les textes des Pères de l’Eglise et des écrivains chrétiens du Ier au XVème siècle.
Elle a le mérite de reporter le texte critique dans le langage classique utilisé par l’auteur (latin, grec, arménien, copte, syriaque etc.), avec sa traduction en langue moderne, une introduction historique, philologique et théologique et des notes d’explication sur le texte même.