Benoît XVI a toujours souhaité aller en Terre Sainte

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Présentation à Rome d’un ouvrage sur les Lieux saints avant la visite du pape

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ROME, Mercredi 6 mai 2009 (ZENIT.org) – Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, affirme que le voyage en Terre Sainte est un rêve que le pape Benoît XVI caresse depuis le début de son pontificat.

Le cardinal Sandri l’a révélé dans des déclarations aux journalistes à l’occasion, le 28 avril, de la présentation dans la salle Marconi de Radio Vatican, du livre « Terre sainte. Un voyage où la foi est jeune » (éd. AVE), du journaliste italien Giorgio Bernardelli, en préparation à la prochaine visite papale.

Ce désir de visiter la Terre Sainte, a souligné le cardinal Sandri, est « un désir que le pape nourrit depuis le début ». Mais il lui a d’abord fallu  accomplir, précise-t-il, « les voyages qui étaient, en un certain sens, déjà programmés sous le pontificat précédent, comme la Journée Mondiale des Jeunes à Cologne ou la Journée des Familles en Espagne ».

« Or le tout premier voyage que souhaitait fortement réaliser le pape, et qui va dans le sens qu’il donne à son pontificat, c’est-à-dire aller vers Jésus, aller vers la Parole de Dieu, était en Terre Sainte », a-t-il ajouté. « Le voyage principal qui donnait le ton de tout son pontificat était celui-ci ».

Une mission de paix

Pour le cardinal Sandri, la Terre Sainte « est témoin d’une jeunesse pérenne offerte à l’Eglise et à travers l’Eglise à l’humanité ».

« A la Terre Sainte est confiée une mission d’espérance. L’espérance d’une Jérusalem céleste ; d’une convocation définitive par l’Orient et par l’Occident de tous les peuples dans la louange du Seigneur ». C’est pourquoi, a-t-il expliqué, « la Jérusalem historique et les chrétiens qui l’habitent physiquement ou dans leur cœur, mais surtout avec foi, doivent partager la mission d’unité et de paix propre à l’Eglise et qui trouve dans cette ville une icône exceptionnelle ».

Il a souhaité en ce sens que la visite du pape soit « un avertissement pour tous ceux qui, à tous les niveaux, sont investis d’une responsabilité, afin que l’on ne tarde pas à libérer la paix, cette paix que le Christ ressuscité, le Prince de la Paix a donnée au monde ».

Unité des chrétiens

Le cardinal Sandri a aussi évoqué ses propres expériences passées de voyages à Jérusalem, soulignant la grandeur de l’œuvre de dialogue qui est en train de se réaliser. Un dialogue marqué par des « rencontres entre catholiques, avec surtout ceux du Patriarcat latin à Jérusalem, ceux de la Custodie de Terre Sainte, et nos frères grecs-orthodoxes et arméniens », a-t-il précisé.

Ces rencontres, a-t-il relevé, visent à « limer les rugosités qu’il peut y avoir », afin que chacun puisse préserver les droits acquis « au fil des ans, tout au long de l’histoire » et que l’on puisse faire preuve d’unité dans ce domaine pour « glorifier le Christ et porter les gens à le voir ».

« J’ignore s’il existe, à des niveaux plus bas, des épisodes éloquents de rapports quotidiens, mais certainement au niveau des Eglises, ce cheminement vers l’unité existe », a-t-il ajouté.

Le cardinal souligne ne pas avoir reçu d’opinions contraires à la visite du pape de la part du clergé local. Bien au contraire, a-t-il dit, le voyage du pape est interprété comme un signe d’espérance « bien qu’il ait lieu au milieu de tant de difficultés ».

La présence du pape est « porteuse de sérénité, de paix et d’élan nouveau pour tous ceux qui sont responsables de la réalité ou de la situation de ces populations ».

Pour l’auteur du livre aussi la visite de Benoît XVI est « un moment important pour l’Eglise. Comme si Pierre retournait sur la terre des origines. Il faut donc que ce moment soit une occasion pour découvrir les racines de notre foi », une occasion pour « dialoguer avec les juifs et les musulmans ».

« Sur ce point je pense que le pape peut nous étonner » , a-t-il estimé.

Interrogé par ZENIT, Giorgio Bernardelli a déclaré qu’il faut considérer la Terre Sainte dans son ensemble, ne pas s’arrêter uniquement à la dimension biblico-archéologique, « en fermant les yeux devant la vie de celui qui vit en Terre Sainte, ou alors, à l’extrême opposé, en ne s’arrêtant qu’aux faits rapportés par l’actualité ».

Inma Álvarez

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ZENIT Staff

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