ROME, Mardi 24 février 2009 (ZENIT.org) – La Conférence épiscopale portugaise (Cep) réaffirme son opposition à toute tentative « d’assimiler les unions homosexuelles au mariage de familles constituées sur la base d’un amour entre un homme et une femme ».
La note pastorale du Conseil permanent de la Conférence épiscopale portugaise intitulée ‘Em favor do verdadeiro casamento’ (‘En faveur du vrai mariage’), a été évoquée dans L’Osservatore Romano, le 24 février.
Cette note entend aussi répondre à l’engagement pris par le premier ministre portugais, le socialiste José Sócrates Carvalho Pinto de Sousa, d’autoriser de telles unions s’il est réélu à l’automne prochain.
La famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme « a le droit de voir reconnue son identité unique et incomparable, sans mélange et sans confusion avec d’autres formes de cohabitation ». Dénonçant « la tentative de détruire la société portugaise », les évêques soulignent qu’une loi qui autoriserait le mariage et l’adoption par des couples homosexuels « constituerait un changement grave des bases anthropologiques de la famille et, avec elle, de toute la société, mettant en danger son équilibre ».
Le Conseil permanent de la Cep entend rappeler la « complémentarité des deux sexes » et avertit que plusieurs « modèles alternatifs » de mariage et de famille « représenteraient des sources de perturbation pour les adolescents et les jeunes ».
Les évêques portugais, tout en affirmant que « l’homosexualité dénote l’existence de problèmes d’identité personnelle », rappellent que « l’Eglise rejette toute forme de discrimination ou de marginalisation des personnes homosexuelles et demandent qu’elles soient accueillies fraternellement » et qu’on les aide « à dépasser des difficultés qui, bien souvent, engendrent de grandes souffrances ».
« L’opposition de l’Eglise s’étend aussi à la possibilité d’adoption de la part de personnes homosexuelles », précisent encore les évêques portugais.
La Cep sollicite enfin des initiatives qui « aident les familles stablement constituées à dépasser les problèmes » que beaucoup affrontent, qui valorisent la famille « comme lieu fondamental d’éducation des enfants » et qui protègent « son rôle important dans la vie sociale ».
Marine Soreau