ROME, Mardi 17 février 2009 (ZENIT.org) - Le CELAM lance un appel à défendre la vie et les droits des peuples fréquemment menacés, au terme de la Rencontre latino-américaine de pastorale indigène, rapporte l'agence vaticane Fides.

« Soyons solidaires avec les évêques et les opérateurs de pastorale indigène du Pérou qui se sont prononcés sur la ‘Valeur et le développement des pays de l'Amazonie', et dénonçons les mêmes réalités qui se vivent dans d'autres pays de l'Amérique Latine. C'est un crime de continuer à exploiter sous forme indiscriminée l'écosystème qui est source de vie de l'humanité ». C'est ce qu'on lit dans le message publié au terme de la Rencontre latino-américaine de pastorale indigène, convoquée par le Conseil épiscopal latino-américain (CELAM) et qui s'est tenue du 9 au 12 février à Lima (Pérou).

La rencontre a été convoquée par Mgr Rodolfo Valenzuela, Evêque de Verapaz (Guatemala) et Responsable de la Section des Peuples indigènes du CELAM. Elle a réuni les évêques et les secrétaires exécutifs des commissions de « Pastorale des peuples indigènes » des épiscopats du Mexique, du Guatemala, du Nicaragua, de la Colombie, de l'Equateur, de la Bolivie, du Paraguay et de l'Argentine. Les interventions ont porté sur le thème « La parole de Dieu et l'inculturation » et ont eu les contenus suivants : « Synode de la Parole. Parole de Dieu et inculturation ». « Animation biblique de la pastorale indigène », « Les peuples indigènes dans le document d'Aparecida ».

A la fin de la rencontre, les participants ont diffusé un message contenant un résumé des principales conclusions et propositions élaborées. Parmi celles-ci, on distingue : « fortifier l'incarnation de la foi chrétienne dans la vie des peuples qui ont une longue tradition historique de foi et de spiritualité ; donner plus d'importance à l'apprentissage des langues propres aux peuples d'origine ; promouvoir la traduction catholique de la Bible dans les différentes langues des peuples indigènes ; offrir une pleine confiance aux indigènes, aux opérateurs de pastorale, aux prêtres, aux religieuses, aux animateurs des communautés et aux catéchistes, pour qu'ils se sentent soutenus et qu'ils aient la place qui leur correspond comme protagonistes du processus d'inculturation de l'Evangile ; que la Bible soit plus présente dans les réunions, dans les rencontres, dans les célébrations et dans les moments significatifs de la vie ; organiser des laboratoires pour les traducteurs de la Bible et de la liturgie dans les langues indigènes ».

« Nous encourageons tous les fidèles à rester attentifs et vigilants dans la foi que nous professons et dans la défense de la vie et des droits des peuples fréquemment menacés » conclut le message.