Synode : Synthèse des interventions du jeudi 9 octobre (matin)

ROME, Vendredi 10 octobre 2008 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous la synthèse des interventions prononcées au synode des évêques sur la Parole de Dieu, le jeudi 9 octobre, dans la matinée (sixième congrégation générale). * * * Aujourd’hui, jeudi 9 octobre 2008, […]

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ROME, Vendredi 10 octobre 2008 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous la synthèse des interventions prononcées au synode des évêques sur la Parole de Dieu, le jeudi 9 octobre, dans la matinée (sixième congrégation générale).

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Aujourd’hui, jeudi 9 octobre 2008, a eu lieu la Sixième Congrégation Générale, pour le troisième et dernier vote pour la Commission pour le Message et la continuation des interventions des Pères synodaux en Salle sur le thème La Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église.

Le Président délégué du jour était S.Ém. le Card. William Joseph LEVADA, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi .

À cette Congrégation Générale, qui s’est conclue à 10h30, étaient présents 242 Pères synodaux.

Sont ensuite intervenus les Pères suivants:

– S.Exc. Mgr Benjamin NDIAYE, Évêque de Kaolack (SÉNÉGAL)

« La pédagogie de Jésus sur le chemin d’Emmaüs est une interpellation pour rejoindre les hommes dans leur cheminement. À leur écoute, il est possible de prendre connaissance de leur histoire, de leurs peurs et de leurs espoirs. Ce lieu de vie humaine n’est-il pas alors un terreau pour l’annonce de l’Évangile? Une annonce qui ouvre de nouvelles perspectives de vie avec le Christ, venu pour conduire l’homme à la plénitude de Dieu ».

[00125-03.02] [IN108] [Texte original: français]

– S.Exc. Mgr Benoît Comlan Messan ALOWONOU, Évêque de Kpalimé (TOGO)

Dans l’Instrumentum laboris, il est noté que différents groupes bibliques, partis avec enthousiasme à la découverte du Livre Sacré, se dissolvent progressivement. La question a été posée dans les Lineamenta : « pourquoi nombre de chrétiens se sentent-ils froids et indifférents à l’égard de la Bible ? »
Cette question a retenu l’attention des Evêques du Togo.
Connaître les raisons du désintéressement de nombre de chrétiens à la lecture et aux études bibliques est un préalable de la réussite de la plupart des initiatives bibliques en vue de répondre aux recommandation de Dei Verbum.
Au Togo, le constat a été fait que dans presque toutes les paroisses de nombreux chrétiens et chrétiennes qui manifestent une grande soif de la Parole de Dieu s’en désintéressent très vite.
En vue d’aider les Ordinaires à organiser une pastorale biblique, une étude du milieu conduite par des sociologues, des prêtres, des religieux et des laïcs a été faite. De cette étude se dégagent des raisons du désintéressement de nombre de chrétiens à l’égard de la Bible.
La première raison, la plus importante entre toutes, est celle de non pertinence des études bibliques. Les études bibliques ne pourront intéresser les fidèles chrétiens que dans la mesure où elles sont effectivement « intéressantes », c’est-à-dire pertinentes, aidant les chrétiens à résoudre leurs problèmes élémentaires ou du moins à être pour eux source efficace d’inspiration. En quoi la Bible est-elle utile dans la vie de tous les jours? sur le plan spirituel, sur le plan économique, sur le plan politique et social, etc … Bref, en quoi la Bible est-elle utile dans toutes ces situations existentielles?
Les chrétiens ne sont pas suffisamment informés sur l’importance de la Bible et sur les programmes d’enseignement. Des laïcs bien formés peuvent les aider à organiser et à conduire les groupes.
Les difficultés économiques: Le temps des études bibliques est regardé comme du temps perdu. Par ailleurs, le faible pouvoir d’achat ne permet pas d’acheter les Bibles catholiques souvent trop coûteuses.

[00126-03.04] [IN110] [Texte original: français]

– S.Exc. Mgr Vincent RI PYUNG-HO, Évêque de Jeonju (CORÉE)

Le thème que j’ai choisi est la prédication. Pour commencer, je voudrais citer le Père Lucien Legrand, mep, qui, dans le bulletin « Dei Verbum » (n. 70/71, pp. 9-15) , a écrit sur « Le fondamentalisme et la Bible ». Je cite: Comme on dit communément, les protestants lisent la Bible, alors que les catholiques, à la rigueur, parlent de la Bible. Eux ont appris de longs passages par coeur, alors que nous ne savons pas à citer un verset correctement… (Leur prédication comporte aussi, évidemment, de nombreux aspects problématiques). Mais au moins, la Parole fait partie de leurs instruments mentaux pour faire face aux problèmes de la vie… En tous cas, ne devrions-nous pas, dans une certaine mesures insérer dans notre catéchèse l’apprentissage par coeur de la Bible ? Le P. L. Legrand continue: Les protestants citent la Bible, les catholiques en tirent des thèmes abstraits qui sont censés être bibliques. On remarque trop souvent cette tendance à réduire le message biblique à une abstraction dans un certain type d’homélie. En la préparant, en supposant qu’il le fasse, le prédicateur lit la péricope dominicale, la réduit à un « thème » donné et développe ensuite ce thème sans autre référence au texte biblique… On confère à Jésus, le grand narrateur, le ton ennuyeux d’une dissertation médiocre, moralisante ou sans vie… (Ce faisant), nous réduisons la force de la Parole à de l’algèbre abstraite.
Je voudrais partager mon expérience personnelle: depuis le début de mon épiscopat, en 1990, j’ai cherché à mémoriser tous les passages bibliques de la Messe quotidienne. Ainsi, dans une grande partie de ma prédication, je n’ai qu’à laisser que les paroles de Dieu parlent d’elles-mêmes. Alors les personnes me comprennent bien et sont contentes d’entendre directement la Parole de Dieu; et la Parole de Dieu sauve elle-même les personnes. À ma connaissance, c’est ainsi que Jésus a prêché la Parole de Dieu. Et quand nous apprenons par coeur, nous comprenons mieux pourquoi Marie est un modèle dans sa façon d’écouter la Parole de Dieu. Le passage de l’Évangile « Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur » (Lc 2, 19), il nous fait comprendre qu’avant de méditer la Parole de Dieu, elle l’a apprise par coeur, et que méditer signifie qu’elle l’a répétée longuement dans son coeur avant que sa signification n’apparaisse clairement. En ce sens, elle a fait de son coeur une bibliothèque de la Parole. Dès lors, ne serait-il pas important d’inclure au programme de formation des prêtres, futurs et présents, une certaine dose de mémorisation de la Bible? Et, dans un second temps, d’établir pour eux un directoire concret en vue d’une bonne prédication biblique? Si nous le faisons, cela consistera pour les Pasteurs à endosser l’armure de Dieu et spécialement l’unique arme offensive des six que saint Paul mentionne dans la Lettre aux Éphésiens (6, 10-18), à savoir l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. Alors l’Église vivra certainement un nouveau printemps.

[00048-03.03] [IN024] [Texte original: anglais]

– S.Exc. Mgr Geraldo LYRIO ROCHA, Archevêque de Mariana, Président de la Conférence Épiscopale (BRÉSIL)

Parmi les différentes formes transmises par la tradition liturgique, la célébration de la Parole de Dieu est fortement recommandée, afin de faire croître la foi, la communion et l’engagement du Peuple de Dieu. Sacrosanctum Concilium rappelle: « On favorisera la célébration sacrée de la Parole de Dieu aux veilles des fêtes solennelles, à certaines féries de l’Avent et du Carême, ainsi que les dimanches et jours de fête, surtout dans les localités privées de prêtre » (SC, 35).
Dans de nombreux pays d’Amérique latine, le manque de ministres ordonnés, la fragmentation des noyaux de populations et la situation géographique du continent ont fait augmenter la conscience de l’importance des Célébrations de la Parole de Dieu. Au Brésil, près de 70% des communautés ecclésiales est privée de la célébration dominicale de l’Eucharistie. C’est autour et à travers la Parole de Dieu qu’elles célèbrent dans la foi le mystère du Christ. L’idéal serait que toutes les communautés ecclésiales, même
les plus petites, puissent célébrer l’Eucharistie dominicale.
Avec une extraordinaire sagesse, Benoît XVI aborde la question dans son Exhortation apostolique post-synodale Sacramentum Caritatis « … Là où, par contre, les grandes distances rendent pratiquement impossible la participation à l’Eucharistie dominicale, il est important que les communautés chrétiennes se rassemblent également pour louer le Seigneur et pour faire mémoire du jour qui lui est consacré » (Sacramentum Caritatis, 75).
La célébration de la Parole de Dieu devient l’un des lieux privilégiés de la rencontre avec Jésus Christ, centre et plénitude de toute l’Écriture et de toute Célébration liturgique. Dans la proclamation de la parole, le Christ continue à parler à son peuple.
C’est à travers le Saint Esprit que la Parole de Dieu proclamée et célébrée fructifie dans les coeurs et dans la vie de ceux qui la reçoivent. L’accueil de la Parole, la prière de louange, le remerciement et la supplication sont des manifestations de l’Esprit dans le coeur des fidèles et de l’Assemblée chrétienne réunie autour de la Parole de Dieu.

[00050-03.02] [IN025] [Texte original: italien]

– S.Em. le Card. Stanisław DZIWISZ, Archevêque de Cracovie (POLOGNE)

Le Document de travail rappelle l’attention sur un certain paradoxe lorsqu’il affirme que « à la faim de la Parole de Dieu ne correspond pas toujours une prédication adéquate de la part des Pasteurs de l’Église, à cause d’une insuffisance dans la préparation au séminaire ou dans l’exercice pastoral. » (N. 27). Nous touchons ici un problème important pour la vie et pour la mission de l’Église. Nous croyons que la pleine vérité sur le sort de l’homme est contenue dans la Parole de Dieu. Le problème élémentaire consiste dans le fait que cette Parole a besoin de témoins ardents, prêts à partager avec les autres la vérité qui a changé leur vie.
La période de la formation au séminaire est un temps particulier à la préparation de tels témoins. Il semble, toutefois, que les candidats au sacerdoce traitent, parfois, le texte des Saintes Écritures plutôt comme un objet d’étude, sans tenir compte de sa dimension spirituelle. La Sainte Écriture ne devient pas, pour eux, la parole de leur vie. Elle ne laisse pas émaner de la Sainte Écriture la force de la Parole, capable de changer l’homme et de le convertir.
Nous devrions repenser le rôle de la Parole de Dieu dans la formation au séminaire et, par conséquent, dans la formation des prêtres. Diverses formes de rencontre, personnelle et communautaire, avec les Saintes Écritures ont été élaborées dans les séminaires. Je constate qu’il existe un besoin de partage des expériences dans ce domaine, dans le dialogue entre nos séminaires.
Le Document de travail signale ce besoin en ce qu’il souligne que la formation au séminaire devrait favoriser non seulement l’étude des connaissances bibliques appropriées mais aussi « une véritable initiation à la spiritualité biblique » et « une grande passion pour la Parole au service du Peuple de Dieu » (n. 49).
Le Peuple de Dieu a besoin de prêtres passionnés de la Parole et du service. C’est l’une des conditions indispensables de la nouvelle évangélisation que le Serviteur de Dieu, Jean-Paul II, avait tant à coeur.

[00051-03.04] [IN027] [Texte original: italien]

– S.Exc. Mgr Emmanuel LAFONT, Évêque de Cayenne (FRANCE)

La Fédération Biblique Catholique est un instrument privilégié des évêques pour que Parole soit la source et l’inspiration de toute prière, de toute évangélisation, de toute homélie, de toute catéchèse, de tout document épiscopal, de toute oeuvre de charité.
Je témoigne de la fécondité de la Parole parmi les petits et les humbles. J’ai une licence d’Ecriture Sainte à l’Institut Biblique de Rome, mais les pauvres m’ont ouvert davantage encore à la force de la Parole. Ils m’ ont évangélisé, depuis les jeunes de la jeunesse Ouvrière Chrétienne en France et les Noirs de Soweto et jusqu’aux Amérindiens, aux H’mongs, aux Créoles et aux immigrants de la Guyane. Pour eux je redis avec le Christ : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir» (Mt 11, 25-26). Les pauvres ont une ouverture profonde à la Parole de Dieu, et l’Eglise se doit de toujours la lire en proximité avec eux. Je plaide pour que ce Synode manifeste une grande confiance envers la manière dont les petits et les laïcs en général accueillent la Parole. Ma crainte la plus profonde n’est pas qu’ils se trompent en lisant la Bible, mais qu’ ils ne la lisent pas, et que nous les empêchions, par trop de précautions, de devenir des amoureux de la Parole.
Je souhaite un renouvellement profond de la formation des prêtres pour qu’ils deviennent non seulement des experts de la Bible, mais des familiers et des amoureux de la Parole, anxieux de l’ ouvrir à ceux dont ils ont la charge pastorale. Que leur formation permette de dire des prêtres et des évêques ce que Thérèse d’Avila affirmait de l’Apôtre Paul : « Quand il ouvre la bouche, c’est toujours Jésus qui en sort! »

[00052-03.03] [IN033] [Texte original: français]

– S.Em. le Card. Polycarp PENGO, Archevêque de Dar-es-Salaam, Président du Symposium des Conférences Épiscopales d’Afrique et de Madagascar (S.C.E.A.M.) (TANZANIE)

Je fais cette brève intervention au nom du Symposium de la Conférence épiscopale d’Afrique et de Madagascar (SECAM) et en mon nom propre.
Mon intervention porte sur le n°40 du Document de travail, en particulier sur l’affirmation: « Il est demandé que soit surmontée la distance perçue entre la recherche exégétique et l’élaboration théologique, en vue d’une collaboration réciproque ».
Est apparu un phénomène scandaleux qui couvre une bonne partie du Continent africain: à savoir l’exil des fidèles catholiques qui abandonnent l’Église pour rejoindre des sectes pentecôtistes. Une des raisons de ce phénomène en la réalité d’une « distance entre la recherche exégétique et l’élaboration théologique », autrement dit le manque de collaboration réciproque entre ces deux sciences. Le résultat de cette situation est la violation de la vérité du Texte Sacré ainsi qu’une confusion spirituelle (cf. Document de travail n°29). Cette réalité invite les chercheurs bibliques et théologiques à travailler en plus étroite collaboration.
Dixi Gratias

[00075-03.02] [IN041] [Texte original: anglais]

– S.Exc. Mgr Ronald Peter FABBRO, C.S.B., Évêque de London (CANADA)

Les diocèses du Canada ont compris que, pour renouveler la vie de nos paroisses, nous avons besoin de promouvoir une écoute dévouée à la Parole de Dieu dans les Saintes Écritures. Notre peuple est affamé de Dieu. Un grand obstacle au développement d’une relation vivante avec le Christ est toutefois représenté par le formalisme qui caractérise la plus grande partie de la vie paroissiale. Nous devons apprendre à notre peuple des méthodes efficaces pour ne faire qu’un avec le Christ, comme la pratique traditionnelle de la Lectio divina qui lui permet de méditer sur les Écritures – individuellement et à l’intérieur d’une communauté de foi – dans un esprit de prière.
Les évêques doivent trouver les moyens pour soutenir les paroisses, pour dépasser le formalisme qui paralyse nombre de nos fidèles et pour les conduire tous, grâce au pouvoir de l’Esprit, à une relation vivante et personnelle avec le Seigneur Ressuscité.
[00080-03.02] [IN046] [Texte original: anglais]

– Trés Rév. P. Josep María ABELLA BATLLE, C.M.F., Supérieur Général de la Congrégation des Missionaires Fils du Coeur Immaculé de Marie

Je commente le rapport « Parole de Dieu-Communauté » en me référant à la riche expérience de tant de communautés chrétiennes qui expérimentent la manière dont la Parole lue, priée et partagée en communauté
les portent à consolider leur foi, à approfondir leur rapport fraternel et à s’engager avec plus d’audace et de générosité dans la mission. La Parole féconde la communauté. La communauté aide à faire en sorte que la Parole féconde la vie de chacun de ses membres.
Nous avons marché, nous les religieux, avec ces communautés et c’est par elles que nous avons été très fortement stimulés à accueillir la Parole dans nos vies et dans nos communautés.
Le Synode doit soutenir et promouvoir le chemin de ces communautés quant à la Parole. La communauté chrétienne est « école de la Parole » puisqu’elle aide à l’accueillir dans la vie. Elle facilite une compréhension plus fidèle du message de l’Écriture grâce aux animateurs et à une étude commune. C’est à la lumière de la Parole que l’on apprend à découvrir l’autre à l’intérieur du projet de Dieu et à regarder la réalité avec les yeux et le coeur du Père. Forgée par la Parole, la communauté consolide son expérience propre de fraternité et, de cette manière, elle devient pour le monde l’annonce des nouveaux rapports qui naissent entre les personnes et les peuples lorsque la Parole illumine la voie et que le Royaume occupe le centre de notre coeur. La voix des pauvres parvient à la communauté comme défi sincère qui réclame que la Parole soit lue dans le contexte douloureux du monde actuel. Dans la lecture commune, les membres de la communauté se découvrent « serviteurs de la Parole », dans l’exercice de médiation mutuelle qu’ils réalisent afin que la Parole puisse vraiment s’incarner dans la vie de tout homme et dans l’histoire du peuple.
Sur la base de cette expérience, nous pouvons mieux comprendre notre mission. Nous nous percevons nous-mêmes comme « serviteurs de la Parole », avec une vocation de service au dialogue entre Dieu et l’humanité. Nous ne sommes propriétaires de rien. Nous faisons partie de ceux qui sont appelés à ce dialogue de vie au travers duquel nous sommes conduits à l’expérience de l’amour du Père. L’Écriture nous offre les clefs pour entrer dans ce dialogue et la grammaire pour lire et comprendre le message. Nous sommes donc « serviteurs du dialogue de Dieu avec l’humanité ». Cette conscience marque nos vies et nous place, comme communauté et comme Église, dans une dynamique de service qui rend notre témoignage et nos paroles plus humbles et, paradoxalement, plus crédibles et plus puissants.

[Texte original: espagnol]

Traduction de travail en français distribuée par la secrétairerie générale du synode des évêques

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ZENIT Staff

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