Depuis un mois, le Myanmar est le théâtre de marches pacifiques emmenées par les moines du pays.
La junte militaire a recouru à un usage de plus en plus brutal de la force face aux manifestants.
Caritas demande instamment au gouvernement du Myanmar de respecter les droits de l’homme, y compris le droit des civils de manifester pacifiquement.
Caritas exhorte la communauté internationale à user de son influence auprès du gouvernement du Myanmar pour trouver une issue non violente à la situation actuelle. Caritas déclare que la Chine, l’Inde et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) pourraient faire davantage pression sur le Myanmar.
Lesley-Anne Knight, secrétaire générale de Caritas Internationalis, a déclaré : « Nous condamnons la répression violente des manifestations pacifiques et sommes solidaires avec le peuple du Myanmar ».
« La communauté internationale doit continuer à suivre de très près les évènements qui se déroulent au Myanmar en ce moment mais aussi dans les prochains jours où nous craignons de nouvelles répercussions sur les moines et la population civile », a-t-elle ajouté.
Caritas se félicite de l’appel lancé par le secrétaire général Ban Ki-moon aux autorités pour qu’elles trouvent une solution pacifique à la crise. Cet appel doit être traduit dans les faits.
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies doit assumer ses responsabilités et manifester son soutien au peuple du Myanmar, et poursuivre ses efforts visant à trouver une issue pacifique à la crise.