République tchèque : « l’héritage spirituel » de saint Venceslas

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L’amour des pauvres et le refus de la violence

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ROME, Mercredi 26 septembre 2007 (ZENIT.org) – Benoît XVI appelle les chrétiens de République tchèque à la fidélité à « l’héritage spirituel » de saint Venceslas, un « géant » ! Sa vie chrétienne a été marquée par l’amour des pauvres et l’assiduité à la prière, et sa mort, par le refus de porter la main sur son frère.

En langue tchèque, Benoît XVI a rappelé aux fidèles présents à l’audience le témoignage de leur saint patron, saint Venceslas, dont ce sera la fête le 28 septembre.

Le pape a donné la bienvenue aux visiteurs de Bohème et de Moravie, en disant : « Après demain, nous fêterons le Patron de l’Eglise tchèque, saint Venceslas, martyr. Restez toujours fidèles à l’héritage spirituel de ce géant de l’histoire de votre patrie ! Je vous bénis de tout cœur ! Loué soit Jésus Christ ! »

Le sanctoral du site missel.free.fr rappelle qu’à la mort de son père Vratislas, les Tchèques nommèrent duc de Bohême Venceslas, qui menait « une vie chrétienne parfaite ».

Il faisait du bien aux pauvres, vêtait ceux qui étaient nus, nourrissait les affamés, recueillait les voyageurs, selon le programme de l’Evangile. Il ne souffrait pas qu’on fasse du tort aux veuves, il aimait tous les hommes, riches et pauvres, il servait les ministres de Dieu, il embellissait beaucoup d’églises.

Mais les seigneurs de Bohême se révoltèrent et le calomnièrent auprès de son frère cadet, Boleslas, l’accusant de conspirer « avec sa mère et ses soldats » pour le faire assassiner.

Assistant aux fêtes pour la consécration des églises, Venceslas se rendit à Boleslava, la « cité de Boleslas », un dimanche, en la fête des saints Côme et Damien. Après avoir entendu la messe, il voulut rentrer à Prague. Mais Boleslas le retint.

Le lendemain, entendant le son de la cloche annonçant les matines, Venceslas dit : « Louange à vous, Seigneur, qui m’avez donné de vivre jusqu’à ce matin ». Il se leva et se rendit aux matines.

Aussitôt Boleslas le rejoignit à la porte et le frappa de son épée à la tête. Venceslas réussit à la repousser. Mais un des conseillers de Boleslas accourut et frappa Venceslas à la main. Celui-ci, blessé à la main, épargna son frère et accourut vers l’église. Mais deux assassins l’abattirent à la porte de l’église et un troisième accourut et de son épée lui transperça le côté. Venceslas expira en disant : « En vos mains, Seigneur, je remets mon esprit. »

Le corps de Venceslas fut inhumé dans la petite église des Saints-Côme-et-Damien, à Boleslava, et il s’y produisit de si nombreux miracles que Boleslas dut consentir à le faire transférer à Prague, en l’église Saint-Guy (4 mars 932).

Venceslas fut canonisé entre 976 et 996 et sa fête fixée au 28 septembre.

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ZENIT Staff

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