ROME, Mardi 25 septembre 2007 (ZENIT.org) – Lorsque la logique de la solidarité et du partage domine, elle rend possible un « développement équitable, dans lequel le bien commun est respecté », affirme Benoît XVI.
Le pape a effectué dimanche matin une visite pastorale à Velletri, au sud de Rome, un diocèse dont il a été cardinal titulaire de 1993 à 2005. Le cardinal Joseph Ratzinger était en effet évêque suburbicaire de Velletri-Segni, un « titre cardinalice » attribué maintenant au cardinal Francis Arinze, préfet de la Congrégation romaine pour le culte divin et la discipline des sacrements.
Ces « titres » symbolisent le lien des cardinaux - autrefois issus du clergé romain - avec l’évêque de Rome. L'évêque diocésain est Mgr Vincenzo Apicella.
Le pape a présidé la messe dominicale en la cathédrale de Velletri.
A l’issue de la messe, il a béni une colonne de bronze offerte l'an dernier par cent communes bavaroises en souvenir de sa visite dans sa patrie et pour son 80e anniversaire. Benoît XVI l’a offerte au diocèse de Velletri-Segni. Sa jumelle a été érigée dans le village natal de Benoît XVI, en Bavière, à Marktl-an-Inn.
Benoît XVI a regagné Castel Gandolfo pour l’angélus (cf. Zenit du 23 septembre), après avoir salué les autorités locales.
Dans son homélie, le pape a commenté la parabole de l’intendant malhonnête, selon le récit de l’évangile de dimanche dernier.
Benoît XVI rappelait que la vie implique souvent « un choix entre honnêteté et malhonnêteté, entre fidélité et infidélité, égoïsme et altruisme, le bien et le mal ».
Le pape soulignait la conclusion de la péricope évangélique : « Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres », à savoir Dieu et l'argent.
Il a ainsi rappelé « la nécessité d'un choix fondamental entre la logique du profit comme fin de toute action d’une part et d’autre part le partage et la solidarité ».
La logique du profit, précisait le pape, « accroît le fossé entre riches et pauvres de façon disproportionnée, et elle provoque une désastreuse surexplotation de la planète ».
Mais en revanche lorsque la logique de la solidarité et du partage l’emporte, « on peut redresser la situation en faveur d'un développement équitable, dans lequel le bien commun est respecté ».
Benoît XVI résumait ce choix entre « égoïsme et amour, justice et injustice, Dieu et Satan ».
« Si aimer le Christ et nos frères est (…) le véritable but de la vie, ce choix fondamental doit être fait », ce qui implique non seulement « des changements radicaux », mais, même, si cela est nécessaire, « le martyre ».
« Aujourd'hui comme hier, la vie du chrétien exige le courage d'aller à contre-courant, d'aimer comme Jésus qui en est arrivé au sacrifice de la Croix », affirmait Benoît XVI.
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