Audience : Jean Chrysostome parle à l’intelligence des fidèles

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Catéchèse sur le Père grec

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ROME, Mercredi 19 septembre 2007 (ZENIT.org) – Benoît XVI rend hommage à saint Jean Chrysostome, dont les catéchèses « montrent son souci de développer chez les fidèles l’exercice de l’intelligence ».

Benoît XVI a consacré à ce géant sa catéchèse du mercredi, place Saint-Pierre. Saint Jean Chrysostome est l’un des quatre Pères de l’Eglise – deux grecs, deux latins – qui soutiennent la chaire de saint Pierre, dans la représentation du Bernin, en la basilique vaticane.

« Nous célébrons cette année le seizième centenaire de la mort de saint Jean Chrysostome, dont le nom signifie ‘Bouche d’or’, en raison de son éloquence, rappelait Benoît XVI. Né vers 349 à Antioche de Syrie, il y exercera son ministère de prêtre pendant environ onze ans, avant de devenir évêque de Constantinople et de partir deux fois en exil vers la fin de sa vie. Formé à l’école de Libanios, célèbre rhéteur païen de cette époque, Jean devint le plus grand orateur de l’antiquité grecque tardive ».

« Baptisé à 19 ans, il se formera, sous la conduite de Diodore de Tarse, à l’exégèse, soulignait le pape. Six années d’ermitage, durant lesquelles il méditera les ‘lois du Christ’, les Évangiles et les Lettres de Paul, feront grandir son intimité avec la Parole de Dieu et mûrir en lui l’urgence de prêcher l’Évangile. Il laissera la vie monastique pour se consacrer au service pastoral. Ordonné prêtre en 386, il devient un célèbre prédicateur dans les églises de sa ville ».

« L’œuvre de Jean Chrysostome est immense, avertissait le pape. Il ne fut pas un théologien spéculatif, mais il transmit cependant de manière sûre la doctrine traditionnelle de l’Église à l’époque de l’arianisme. Sa théologie est essentiellement pastorale. Ses catéchèses montrent notamment son souci de développer chez les fidèles l’exercice de l’intelligence, pour comprendre et pour mettre en pratique les exigences morales et spirituelles de la foi ».

On se souvient que les chrétiens qui avaient suivi la doctrine du prêtre Arius mettaient en question la divinité du Fils.

Benoît XVI soulignait la dimension liturgique de l’œuvre et de l’enseignement du saint père de l’Eglise : « Sa prédication se déroulait généralement au cours de la liturgie, «lieu» dans lequel la communauté s’édifie par la Parole et par l’Eucharistie, invitant les fidèles laïcs, au nom de la dignité que le Baptême leur confère, à bâtir l’Église et la ‘petite Église’ qu’est la famille ».

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ZENIT Staff

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