La congrégation des sœurs de Saint-Paul de Chartres, selon Eglises d’Asie

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Le plus ancien Ordre missionnaire de femmes

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ROME, Mercredi 12 septembre 2007 (ZENIT.org) – Les sœurs de Saint Paul de Chartres, le plus ancien Ordre missionnaire de femmes, créé en 1696, compte aujourd’hui 4000 sœurs dont 1000 au Vietnam, indiquait en 19096 « Eglises d’Asie », l’agence des Missions étrangères de Paris (EDA N°214-01/02/1996, http://eglasie.mepasie.org). Le pape a salué ce matin la réunion de leur chapitre général à Rome : des déléguées étaient présentes à l’audience, place Saint-Pierre.

« C’est le 20 mai 1860 que les deux premières religieuses de Saint Paul de Chartres arrivèrent à Saigon, à l’appel de Mgr Lefèvre, vicaire apostolique de la Cochinchine occidentale. Ce fut la première congrégation féminine à s’installer au Vietnam après les amantes de la croix qui avaient été fondées dès le début de l’évangélisation. Dès leur arrivée, les sœurs de Saint Paul se préoccupèrent de recueillir et de soigner des orphelins dans ce qui n’était encore qu’une case, située dans un marécage près de l’évêché de Mgr Lefèvre. Celui-ci leur avait aussi confié le soin d’un petit hôpital qu’il venait de fonder. Malgré les conditions extrêmement difficiles de leurs débuts, les religieuses françaises ne tardèrent pas à attirer vers elles des postulantes vietnamiennes. La première se présenta trois mois après leur arrivée. Six ans plus tard, un noviciat était créé et le recrutement n’a jamais fait défaut à la congrégation qui est aujourd’hui une des plus nombreuses du Vietnam.

Peu après leur arrivée, leur oeuvre auprès des orphelins et des malades se développa avec une grande rapidité. Les orphelinats placés sous leur responsabilité se multiplièrent. Le petit hôpital du début fut bientôt trop petit. et remplacé par deux hôpitaux, l’un situé à Saigon, l’autre à Hanoi, tous les deux appelés Saint Paul. Jusqu’à 1954 à Hanoi et 1975 à Saigon les sœurs en assurèrent l’administration et y dispensèrent leurs services. En outre, au bout de quelques temps, la congrégation se tourna aussi vers l’éducation de la jeunesse vietnamienne. De grandes écoles secondaires furent fondées dans toutes les grandes villes du Vietnam: l’école Sainte Marie et l’école de la Sainte famille à Hanoi, l’école Jeanne d’Arc à Huê, l’école du Sacré Coeur de Da Nang, l’école Sainte Thérèse de Kontum, l’école Saint Paul de Pleiku, l’école Saint Paul de Saigon et beaucoup d’autres.

Après 1975, l’Etat vietnamien nationalisa et plaça sous son administration toutes les écoles, tous les hôpitaux et dispensaires, ainsi que les divers établissements d’assistance sociale de la congrégation. Beaucoup de religieuses purent cependant continuer à travailler à leurs anciens postes dans les hôpitaux et dispensaires après leur nationalisation. En 1980, les religieuses de Saint Paul réussirent à obtenir la permission d’ouvrir un centre d’acupuncture à l’intérieur même de leur couvent. Tenu par deux religieuses diplômées, le centre continue de fonctionner aujourd’hui encore.

Par contre, elles durent attendre l’année 1990 pour exercer de nouveau leurs talents d’éducatrice. C’est à cette époque en effet que commencèrent à s’ouvrir avec ou sans la permission des autorités un certain nombre d’institutions scolaires dirigées et administrées par les sœurs: les premiers groupes familiaux d’enfants, les classes et les écoles maternelles, les écoles de l’affection. C’est pour le moment le seul type d’établissements où peut se déployer l’initiative privée ».

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ZENIT Staff

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