500 après : Serment solennel de 33 nouvelles recrues Place Saint-Pierre

La Garde suisse très aimée des Catholiques du monde

Share this Entry

ROME, Dimanche 7 mai 2006 (ZENIT.org) – L’affection des catholiques de Suisse et du monde pour la Garde suisse pontificale s’est exprimée de façon sensible, samedi 6 mai, place Saint-Pierre, lors du serment solennel de 33 nouvelles recrues en grand uniforme, dans le cadre suggestif du 500e anniversaire de la fondation de la Garde par le pape Jules II.

Le substitut de la Secrétairerie d’Etat, Leonardo Sandri, a présidé la cérémonie au nom de Benoît XVI, en présence du président de la Confédération helvétique, M. Moritz Leuenberger, qui avait été le reçu le matin par le pape.

La cérémonie a été suivie d’une réception au château Saint-Ange, en cette date anniversaire du sacrifice de 147 gardes, le 6 mai 1527, qui périrent sous les coups des lansquenets de Charles Quint qui mirent Rome à sac.

La Garde a en effet protégé la fuite de Clément VII au château Saint-Ange par le « passetto » fortifié qui relie le Vatican et le château. Le mur porte encore les traces des tirs d’arquebuses, que la restauration de l’an 2000 a décidé de conserver en mémoire de cette bataille historique.

La cérémonie a commencé à 16 h 30 par le passage en revue des deux rangs de recrues par le commandant Elmar Theodor Mäder et par l’aumônier de la Garde, Mgr Alois Jehle à qui il revenait de lire la formule du serment :

« Je jure de servir avec fidélité, loyauté et honneur le Souverain Pontife Benoît XVI et ses légitimes successeurs, ainsi que de me consacrer à eux de toutes mes forces, offrant, si cela est nécessaire, ma vie pour leur défense ».

Chaque recrue venait ensuite jurer solennellement, la hampe du drapeau saisie de la main gauche, trois doigts de la main droite levée au ciel en signe de la Sainte Trinité, en disant : « Je jure d’observer fidèlement, loyalement, et honorablement tout ce qui m’a été dit en ce moment. Que Dieu et nos saints patrons m’assistent ».

Le serment a été précédé du discours du commandant Mäder, qui disait : « Je vous présente, excellent Monseigneur le substitut 33 gardes. Leur poitrine est recouverte de fer, qui représente la fermeté avec laquelle ils accomplissent leur service. Ils ont cherché dans leur cœur le soleil qui se lève, et ils l’ont trouvé dans le Christ ».

Il ajoutait cette prière : « Seigneur, fais que les Gardes ne cessent jamais de te regarder, toi, le vrai Soleil ».

Il soulignait le sens de la devise de la Garde : « Acriter, fideliter », en ajoutant : « avec joie ».

Au début de son discours, en présence de représentants des corps d’armée italiens, il avait rendu hommage aux militaires italiens morts la semaine passée en Irak et en Afghanistan.

Mgr Alois Jehle évoquait ensuite les 150 saints dont le Bernin a voulu couronner sa colonnade, place Saint-Pierre, et la tache rouge qui marque l’emplacement de l’attentat du 13 mai 1981, symbole du « don de soi pour l’annonce de l’Evangile ». Il insistait sur l’importance de la vie spirituelle des gardes et les exhortait : « Restez des pierres vivantes pour édifier et orienter ceux qui vous rencontrent ».

« Chers gardes, disait-il, vous avez choisi de servir de plus près l’Eglise du Christ dans la personne du Saint-Père. Cherchez vous aussi à commenter le livre divin par votre vie. Démontrez le courage qui vous caractérise et témoignez toujours à tête haute la foi dans le Seigneur mort et ressuscité ».

Le serment des recrues a été suivi, comme c’est la tradition, par l’hymne pontifical, de Gounod, exécuté par la fanfare de la Garde et d’un bref concert avec l’exécution de morceaux très populaires comme « le Pont de la rivière Kwaï », tiré du film du même nom.

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel