COMECE : Réduire les conséquences des activités humaines sur l’environnement

Evaluation sur la gouvernance mondiale 2005

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ROME, Mercredi 1er mars 2006 (ZENIT.org) – La COMECE évoque l’impérieuse nécessité de « réduire les conséquences des activités humaines sur l’environnement ».

La COMECE rend publique son « Evaluation 2005 sur la gouvernance mondiale : quelques pas de plus sur une route encore longue », devant un panel d’experts réunis aujourd’hui à l’hôtel « Residence Palace » de Bruxelles, au cours d’une conférence intitulée « Gouvernance mondiale : où en sommes-nous », co-organisée avec le Centre de Politique Européenne (EPC).

Evènement co-organisé par l’EPC, au titre de son programme « Union Européenne et gouvernance mondiale », la conférence a réuni un groupe d’experts invités à réagir aux analyses du rapport d’évaluation 2005 ; il s’agissait de Michel CAMDESSUS, ancien directeur général du Fonds Monétaire International (FMI) ; de Michel HASENNE, ancien directeur général de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) ; de Raymond VAN ERMEN, directeur exécutif des Partenaires Européens pour l’Environnement et d’Antonio de LECEA, directeur pour les Affaires Economiques et Financières Internationales (AEFI) à la Commission Européenne.

L’évaluation sur la gouvernance mondiale 2005 est la dernière d’une série de rapports mis à jour chaque année pour les évêques de la COMECE et autres lecteurs intéressés par cette question, destinés à évaluer les progrès accomplis dans le domaine de la gouvernance mondiale, sur la base des 28 recommandations émises en 2001, dans le « Rapport sur la gouvernance mondiale : notre responsabilité pour faire de la mondialisation une opportunité pour tous ».

L’évaluation 2005 relève donc quelques pas faits à ce niveau, dans trois chapitres consacrés
– aux valeurs et principes fondamentaux pour une meilleure gouvernance mondiale
– aux mesures efficaces destinées à réduire la pauvreté et protéger l’environnement de la planète.
– au rôle et aux tâches des différents acteurs dans la création d’un système renforcé de gouvernance mondiale.

Au terme d’une année marquée par les catastrophes naturelles, ce rapport donne une priorité particulière à l’impérieuse nécessité de réduire les conséquences des activités humaines sur l’environnement naturel, d’autant que ce sont les plus pauvres de notre société globale qui en souffrent le plus.

En conclusion de son analyse des progrès – ou de l’absence de progrès – accomplis, l’évaluation sur la gouvernance mondiale 2005 souligne que les communautés de foi ont un rôle important et efficace à jouer dans ce domaine, non seulement à travers leurs propres contributions à l’établissement d’une bonne gouvernance mondiale, mais en saisissant les gouvernements et les institutions internationales afin qu’ils la prennent en considération.

Le rapport met aussi en lumière l’importance de l’éducation et des technologies de l’informations, qui sont autant de moyens pour améliorer la connaissance et l’engagement sur des questions touchant à la bonne gouvernance.

La COMECE est une commission des conférences épiscopales catholiques des États membres de l’Union Européenne.

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ZENIT Staff

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