France : « Arrêtons de parler de "mort douce" »

Print Friendly, PDF & Email

Intervention de Marie de Hennezel

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Jeudi 12 janvier 2006 (ZENIT.org) – « Arrêtons de parler de « mort douce » », demande Marie de Hennezel, l’une des femmes appelées à participer aux prédications de carême à Notre-Dame de Paris. Un résumé de la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).

Interrogée par l’hebdomadaire français La Vie sur la différence entre les décisions rendues dans deux cas d’euthanasie, Marie de Hennezel explique que « la justice est humaine, elle juge au cas par cas, et peut se positionner différemment en fonction du contexte ».

Elle rappelle que « le chlorure de potassium n’aide pas à mourir. Il tue d’une façon très violente, dans une contraction du coeur très douloureuse. Arrêtons de parler de « mort douce » ».

Quant au sondage d’opinion qui serait favorable à l’euthanasie, Marie de Hennezel objecte « n’importe qui – moi la première – répondrait oui à la question « voulez-vous être aidé à mourir si vous êtes atteint d’une maladie mortelle et vivez des souffrances terribles ? » Elle ajoute « on peut s’interroger sur la valeur de tel sondage ». Elle regrette que l’on fasse croire que « la solution pour aider consiste à « pousser la seringue » ». Elle explique « qu’il est possible d’accompagner la personne en soulageant sa souffrance, sans lui donner la mort ».

Actuellement, Marie de Hennezel effectue, à la demande du ministère de la Santé, le tour des hôpitaux de France pour former les équipes « aux bonnes pratiques » de l’accompagnement des mourants.

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel