ROME, Mardi 13 décembre 2005 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI condamne le terrorisme, qu’il soit issu du nihilisme (il a frappé l’Italie à une époque encore récente) ou du fondamentalisme, dans son Message pour la Journée mondiale de la Paix 2006.
« Aujourd’hui, déplore le pape, la vérité de la paix continue d’être compromise et niée de façon dramatique par le terrorisme qui, par ses menaces et ses actes criminels, est en mesure de tenir le monde dans un état d’angoisse et d’insécurité ».
Après avoir évoqué le nihilisme qui nie l’existence de Dieu et le fondamentalisme qui se réfère à Lui pour semer la mort, le pape explique : « Non seulement le nihilisme, mais aussi le fanatisme religieux, souvent appelé aujourd’hui fondamentalisme, peuvent inspirer et alimenter des propos et des gestes terroristes ».
Le pape citait son prédécesseur en disant : « Pressentant depuis le commencement le danger explosif que le fondamentalisme fanatique représente, le Pape Jean-Paul II l’a durement stigmatisé, mettant en garde contre la prétention d’imposer par la violence, plutôt que de proposer à la libre décision d’autrui, ses convictions concernant la vérité ».
« Le nihilisme et le fondamentalisme ont en commun, explique Benoît XVI dans son message pour le 1er janvier 2006, un dangereux mépris pour l’homme et pour sa vie, et, en dernière analyse, pour Dieu lui-même ».
« Dans l’analyse des causes du phénomène contemporain du terrorisme, il est souhaitable que, en plus des raisons à caractère politique et social, on ait aussi présent à l’esprit ses plus profondes motivations culturelles, religieuses et idéologiques », recommande enfin le pape.