ROME, Vendredi 2 décembre 2005 (ZENIT.org) – Benoît XVI a exprimé sa préoccupation et la sollicitude de l’Eglise pour les réfugiés et les personnes déplacées en Erythrée. Il demande que l’exemption du service militaire soit respectée pour les prêtres.
En recevant, le 1er décembre, le nouvel ambassadeur d’Erythrée près le Saint-Siège, M. Petros Tseggai Asghedom, le pape lui a donné l’assurance du « soutien de l’Eglise » pour les réfugiés et les personnes déplacées. Et ceci par sa sollicitude « pastorale » et son aide « matérielle », ainsi que par « son engagement à défendre la dignité humaine ».
« L’Eglise, disait le pape, est proche des réfugiés et des personnes déplacées, victimes de la guerre ».
La liberté religieuse et la promotion de la paix ont été en effet les autres thèmes clefs du message de Benoît XVI.
Il affirmait: « Le Saint-Siège fera tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir la communauté internationale dans ses efforts pour éviter une nouvelle escalade militaire » dans la région.
Il déplorait qu’en Erythrée, « les effets de la guerre » se manifestent à la fois par la famine, la sécheresse et la pauvreté.
L’Eglise réaffirme donc, ajoutait le pape, son engagement contre « la faim, la misère et les maladies ».
Pour ce qui est du respect de la liberté religieuse, le pape exhortait le gouvernement érythréen à mettre effectuer des gestes concrets.
Il disait le souci de l’Eglise catholique que « tous les citoyens puissent pratiquer leur foi, sans aucune menace ou coercition ».
Pour les prêtres et les religieux du pays, le pape demandait que leur exemption du service militaire soit respecté, de façon à ce qu’ils puissent mieux servir leur pays, « dans le respect de leur vocation ».