Mme Mary Ann Glendon est en effet le chef de la délégation du Saint-Siège au Conseil pour les Pays en voie de développement, – qui dépend du Conseil économique et social de l’ONU -, pour la mise en œuvre du « Programme d’action » pour la décennie.
« Le Saint-Siège se joint à qui demande à la Communauté internationale de s’occuper prioritairement des pays les plus faibles », déclarait Mme Glendon en citant cet appel du pape Jean-Paul II : « les pauvres ne peuvent attendre ».
L’échelle de « l’effort nécessaire pour inverser la tendance du « cercle vicieux de la pauvreté », dans les pays sous-développés tout particulièrement », ne constitue pas « une excuse », déclarait Mme Glendon.
Elle ajoutait que le « développement véritable et durable » implique la défense « de la dignité humaine » et de « la culture ».
Mme Glendon en appelait donc à un « changement de mentalité » de façon à rendre la Communauté internationale « plus solidaire, plus généreuse, créative et énergique dans ses efforts pour mettre fin à la division du monde en régions pauvres et régions du surplus ».