En recevant le nouvel ambassadeur d’Espagne près le Saint-Siège, Jean-Paul II disait en effet : « Ses racines chrétiennes, en Espagne comme dans les autres pays européens, ont forgé durant des siècles une haute conception de la personne humaine, ouverte à la transcendance, et elles ont constitué un facteur essentiel d’intégration et d’universalité ».
Le pape réaffirmait l’autonomie de l’Etat et de l’Eglise mais faisait remarquer que « le bien commun requiert souvent et sous différentes formes leur collaboration, sans discrimination ni exclusion ».
A ce propos, le pape mentionnait les « Accords » conclus entre l’Eglise et l’Etat à la suite de la promulgation de la nouvelle constitution espagnole.
Le pape rappelait en conclusion de son discours la grande tradition espagnole du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle en exprimant le voeu que, durant cette « Année de Saint Jacques », l’Apôtre continue à « être un phare pour les peuples de l’Espagne » et à faire de ce pays « un chemin semé d’espérance pour les nombreux pèlerins venu de toute l’Europe et du monde ».
Dans le cadre de cette année et de l’élargissement de l’Union, le 1er mai 2004, un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle de délégations des 25 pays de l’Union européenne a été organisé par la Commission des Épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) du 17 au 21 avril dernier.