Le pape Jean-Paul II a en effet reçu ce matin en audience le président de la République de Bulgarie, M. Georgi Parvanov. Voici le discours du pape (traduction de l’italien, rapide, de travail) :
1. La visite que vous me rendez aujourd’hui m’est particulièrement agréable, disait le pape. En vous saluant, M. le président, et la suite qui vous accompagne, je désire renouveler mes vœux les plus fervents à toute la Nation bulgare afin qu’elle continue son chemin avec confiance.
La rencontre d’aujourd’hui me reporte en esprit à la visite inoubliable que la Providence m’a accordée de faire en mai de l’an dernier, à Sofia, à Saint-Jean de Rila et à Plovdiv. Je me souviens avec une intensité particulière des visages des innombrables personnes qui ont voulu me manifester leur joie spirituelle vibrante. J’ai pu percevoir le ferme propos d’édifier le pays avec une sérénité retrouvée et avec confiance dans l’avenir, à l’intérieur de la grande maison européenne.
La rencontre cordiale avec les autorités civiles de tout ordre et grade, m’a ensuite persuadé de la détermination de tous à poursuivre avec courage l’édification pacifique de toute la société, sans peur d’affronter les défis qui se présentent jour après jour.
2. Ma pensée se tourne aussi vers le vénéré patriarche Maxim, chef de l’Eglise orthodoxe de Bulgarie, qui, durant mon voyage a voulu m’accueillir chez lui avec une attention fraternelle. Il s’est agi d’une nouvelle étape de la croissance dans la communion ecclésiale. Avec lui, j’ai pu constater combien l’Europe attend l’engagement commun des catholiques et des orthodoxes en défense des droits de l’homme et de la culture de la vie.
Les mêmes sentiments de disponibilité au dialogue et à la collaboration, je les ai vus dans la petite mais fervente communauté catholique, activement engagée dans le témoignage du Christ en terre bulgare, en constante collaboration aussi avec les autres communautés religieuses du pays. Je souhaite ardemment que ce climat d’entente effective puisse grandir au bénéfice de la compréhension réciproque et du bien de la société tout entière.
3. Monsieur le président, alors que je renouvelle l’expression du plaisir que me procure le geste que vous avez voulu accomplir aujourd’hui, je vous demande de bien vouloir transmettre à vos compatriotes à nouveau ma salutation affectueuse et l’assurance de mon souvenir constant dans la prière, afin que Dieu continue à soutenir l’œuvre de son pays de ses bénédictions abondantes.