Guinée équatoriale : Le sort du journaliste Rodrigo Angue Nguema

Print Friendly, PDF & Email

Appel de RSF relayé par Misna

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

CITE DU VATICAN, Mercredi 5 novembre 2003 (ZENIT.org) – L’agence missionnaire italienne Misna attire l’attention aujourd’hui sur l’appel de Reporters Sans Frontières (www.rsf.org). L’organisation internationale pour la liberté des médias, s’inquiète de l’arrestation, le 3 novembre, du correspondant de l’Agence France Presse en Guinée équatoriale, Rodrigo Angue Nguema, pour laquelle la police n’a fourni aucune explication, précise l’agence missionnaire.

Depuis, le journaliste n’a toujours pas été interrogé, continue Misna. « Alors que Rodrigo Angue Nguema est détenu depuis plus de 24 heures, les raisons de son arrestation ne sont toujours pas connues. C’est inacceptable ! », a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de RSF.

« Nous exhortons les autorités équato-guinéennes à libérer immédiatement le journaliste, à s’expliquer sur les raisons de son arrestation et de sa détention, et à cesser le harcèlement dont il est victime », a-t-il ajouté.

Selon le journaliste, joint par téléphone par RSF, cette arrestation fait suite à la diffusion, le 29 octobre, d’une dépêche dans laquelle il faisait état d’une rumeur de tentative de coup d’Etat.

M. Angue Nguema aurait également été menacé par téléphone, quelques jours auparavant, par une personne proche du pouvoir. Ce dernier l’aurait averti qu’il ferait en sorte que le journaliste ne puisse plus couvrir les activités présidentielles, en raison de ses critiques envers le pouvoir.

Le 1er juin 2002, lors du procès des 144 prévenus accusés « d’attentat contre le chef de l’Etat », des membres de la sécurité présidentielle avaient interdit au journaliste l’accès au tribunal s’il continuait à « avoir des contacts » avec les accusés.

Le 2 juin 2002, des policiers lui avaient interdit l’accès à la salle du tribunal parce qu’il avait emprunté un trottoir « interdit » par la police. Selon Rodrigo Angue Nguema, on lui reprochait de s’intéresser de trop près aux violences subies par les prévenus, toujours selon Misna.

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel