Jean-Paul II engage l’Eglise dans l’alliance internationale contre la faim

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Promouvoir le bien commun international

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CITE DU VATICAN, vendredi 17 octobre 2003 (ZENIT.org) – « Une alliance internationale contre la faim » : le jour anniversaire de son pontificat le 16 octobre Jean-Paul II a de nouveau engagé l’Eglise dans ce combat, en particulier en faveur de l’Afrique.

Le pape a en effet adressé un message sur ce thème, qui est celui de la Journée mondiale contre la faim 2003, à M. Jacques Diouf, Directeur Général de l’organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, la F. A. O.

« Avec ces nombreuses institutions et organisations, l’Eglise souhaite, écrit le pape, jouer un rôle dans cette alliance « mondiale » contre la faim en s’engageant à promouvoir la solidarité ».

Le pape demande donc « aux communautés chrétiennes, aux croyants et à tous les hommes et femmes de bonne volonté de vivre et travailler pour servir encore plus les pauvres et affamés, afin que se concrétise une vraie réconciliation entre les individus et les peuples ».

« Les personnes sont de plus en plus conscientes de la nécessité d’unir les intentions et les actions, à l’image de l’Eglise qui partage les espoirs et les souffrances de l’humanité », constate le pape.

« Cela m’encourage, ajoute Jean-Paul II, en cette occasion de la Journée Mondiale contre la faim, à lancer un nouvel appel en faveur de « L’alliance contre la faim », une « alliance » qui doit tirer sa force d’une nouvelle compréhension des rapports multilatéraux, fondée sur l’idée que la communauté internationale, en tant que « familles de pays », est chargée de promouvoir le bien commun international ».

« La célébration de la Journée Mondiale contre la faim nous invite à réfléchir sur le fait que la faim et la malnutrition menacent quotidiennement la vie de nombreux de nos frères et soeurs. Cette dure réalité est source de divisions entre les individus, les groupes sociaux, les communautés et les pays; elle abrège l’écart existant déjà entre les niveaux de développement et la durée de vie dans certaines régions du monde ».

Le pape dénonce les causes de « cet affligeant phénomène de pauvreté », entre autres « la mauvaise gestion et l’expansion de systèmes idéologiques et politiques très éloignés du concept de solidarité ».

« Mes pensées vont tout spécialement vers l’Afrique, où, insiste le pape, la situation reste très préoccupante : pénurie alimentaire, conflits, épidémies et déplacements constants » de populations.

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ZENIT Staff

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