« On s’est rendu compte que le terrorisme peut frapper partout, constate l’archevêque, qui fut pendant plus de 15 ans représentant du Saint-Siège à l’ONU, à New-York, même dans des pays qui se croyaient invulnérables à ces attaques, et cela a créé une atmosphère d’insécurité ».
Mais comment redonner au monde la sécurité? « Il faut, recommande Mgr Martino, combattre le terrorisme, et il faut rechercher les causes. Ce n’est qu’en éliminant les causes que l’on peut déclarer que le danger est passé. C’est un travail ingrat parce qu’alors on doit faire face à toutes les crises, les frustrations des pays pauvres qui ne reçoivent pas ce qui leur a été promis, mais surtout on se heurte à cette abominable pauvreté, cette extrême pauvreté qui frappe la moitié des habitants de la terre. Le Saint-Siège, le pape, croient en un rôle mondial des Nations Unies : c’est cela qu’il faudrait appuyer de toutes les manières ».