CITE DU VATICAN, Mardi 30 juillet 2002 (ZENIT.org) - Pas de cérémonie protocolaire au départ de l'aéroport de Toronto, mais l'enthousiasme, les chants, l'affection des jeunes.

C'est ainsi que la courtoisie du Canada à épargné à Jean-Paul II des fatigues supplémentaires. Les autorités, civiles et religieuses, toujours présentes, se sont pourtant comme effacées pour laisser le pape avec "ses" jeunes, jusqu'à l'envol de son avion.

Le Père Thomas Rosica directeur national de l'organisation de la JMJ présente encore quelques jeunes au pape, et en particulier celui qui a tenu le rôle du Christ lors du Chemin de Croix, que le pape a suivi en direct à la télévision.

Puis déterminé, le pape monte les marches de la passerelle comme il les avait descendues: à pied! Les paroles du cardinal Stafford sur "l'échelle sainte" reviennent à l'esprit.

L'avion de la compagnie TACA porte l'inscription en espagnol: "Messager d'espérance", "Mensajero de esperanza", anticipant sur les prochaines étapes - Guatemala et Mexique.

Le profil du pape se dessine déjà derrière le - 5e- hublot de l'avion tandis que les jeunes reprennent encore les refrains de la veillée et de la messe: "Lord hear our voice", alterné avec le chef de chœur semblait leur chant de ralliement. Cette voix, le monde entier aussi l'a entendue.

Lorsque l'avion décolle, ils chantent: "Notre Père, qui es aux cieux".