Assassinat de Marco Biagi à Bologne: Condamnation de Jean-Paul II

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Jean-Paul II dénonce « les nouvelles manifestations de violence insensée »

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CITE DU VATICAN, Mercredi 20 mars 2002 (ZENIT.org) – Le pape Jean-Paul II dénonce « les nouvelles manifestations de violence insensée » en Italie après l´assassinat, mardi soir à Bologne de Marco Biagi, conseiller du ministre du travail et professeur d´économie et du droit du travail.

Le meurtre a été revendiqué dans la journée par les « Brigades rouges », un groupe d´extrême gauche dont les actions terroristes ont marqué l´Italie dans les années 70. Le geste terroriste intervient alors que la grève générale pourrait être déclenchée par les syndicats italiens à propos du projet de réforme du droit du travail.

Jean Paul II a dénoncé « les nouvelles manifestations de violence insensée » en Italie et il a lancé un appel au gouvernement et aux syndicats pour que s´instaure « un climat d´entente entre les parties sociales afin de trouver une solution pacifique aux problèmes en cours ».

Hier encore, le professeur Biagi, 51 ans et professeur à la faculté d´économie de l´Université de Modène, et homme de gauche lui-même, avait signé un article intitulé « Qui arrête les réformes est contre l´Europe », dans le quotidien économique italien « Il Sole24Ore » (ilsole24ore.com) du 19 mars. Collaborateur du ministre italien du Travail, Maroni, du gouvernement actuel, il l´avait aussi été pour le ministre Treu du précédent gouvernement.

Il a été assassiné mardi soir devant son domicile à Bologne alors qu´il arrivait de la gare à bicyclette, sans escorte. pourtant, le minsitre actuel avait, indique la RAI, demandé que la protection, retirée en novembre 2001 par une commission locale, soit rétablie. Qutre coup ont été tirés dont deux mortels. L´assassin se serait enfui sur un scooter avec un complice.

Un hommage unanime a été rendu au professeur Biagi par toutes les formations politiques italiennes, lors d´une séance du parlement italien ce matin, ainsi que le président de la République Carlo Azglio Ciampi et le président du Conseil, Silvio Berlusconi.

Celui-ci a lancé mercredi un appel à la reprise du dialogue aux dirigeants des trois grandes centrales syndicales italiennes, réunis à Rome pour décider de la date d´une grève générale unitaire contre la politique du gouvernement.

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ZENIT Staff

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