ROME, Vendredi 16 novembre 2001 (ZENIT.org) – Malgré toutes les inventions modernes, le livre demeure un moyen de communication « fondamental », expliquait le cardinal Paul Poupard, président du conseil pontifical de la culture, lors de l´inauguration à Rome, au Centre culturel Saint-Louis de France, de la première Biennale du Livre religieux, le 15 novembre.
Le cardinal Poupard est lui-même l´auteur d´une trentaine de livres en français et d´autant de titres en italien (auxquels il faut ajouter les innombrables traductions en différentes langues) dont « Ce pape est un don de Dieu » (Plon/Mame éd., en italien: « Questo Papa è uomo di Dio »).
Pour la culture, et en dépit de tous les « prophètes de malheur », expliquait le cardinal, le livre, malgré toutes les inventions modernes comme la radio, la télévision, Internet, les CD, les cassettes, demeure fondamental.
Plus que tous les autres, en effet, il « permet la réflexion ». On le lit, on peut revenir sur tel ou tel point, approfondir ses connaissances et sa réflexion.
C´et pourquoi le cardinal a tenu à saluer et remercier les métiers du livre , dont les auteurs, éditeurs, directeurs de collections, libraires, bibliothécaires.
Le livre religieux, précisait le cardinal a un rayonnement très large, à commencer par la Bible – best-seller mondial – en passant par les ouvrages théologiques, spirituels, liturgiques, et par « tout ce qui permet d´explorer les richesses infinies du mystère chrétien »: projets pastoraux, moyens de catéchèse, recherches philosophiques, études sociales, œuvres littéraires, etc.
Il est ainsi encore plus important aujourd´hui qu´hier pour « demeurer en constant dialogue œcuménique, interreligieux, interculturel ». Nous vivons, expliquait en substance le cardinal Poupard, dans un monde de pluralisme, et nous avons pour cela besoin de confronter nos convictions avec ceux qui ne les partagent pas. En somme, la rencontre de la foi et des cultures crée une culture originale et pour cela la publication du livre religieux, continuait le cardinal, devient extrêmement importante.
Il rend témoignage à la vitalité de la foi de l´Eglise, et contribue en même temps à l´avènement d´un « nouvel humanisme ». Il nourrit non seulement la culture religieuse mais la culture en général, et permet de faire partager nos convictions sur l´homme, la femme, la famille, le travail, l´économie, la société, la politique, la vie internationale, la nature, l´environnement, et surtout sur Dieu, qui en est « la source et le fondement ».